France Télévisions se constitue partie civile dans l'affaire Bygmalion

Par latribune.fr  |   |  262  mots
France Télévisions et sa filiale France Télévisions Publicité ont conclu avec la société de communication Bygmalion plusieurs contrats entre 2008 et 2012. (Photo: Reuters)
Le groupe annoncera cette démarche à son Conseil d'administration le 10 juillet. Il entend ainsi avoir accès au dossier de procédure, après la mise en examen de son ancien PDG et l'audition de l'actuel sous le statut de témoin assisté.

France Télévisions réagit. Le groupe a annoncé vendredi qu'il se constituera partie civile dans l'affaire Bygmalion alors que, jeudi, son président Rémy Pflimlin a été entendu comme témoin assisté. La démarche permettra à la société d'avoir accès au dossier de procédure et sera portée à la connaissance du Conseil d'administration le 10 juillet, a expliqué France Télévisions.

Plusieurs contrats totalisant près d'un million d'euros

France Télévisions et sa filiale France Télévisions Publicité ont conclu entre 2008 et 2012 avec la société de communication Bygmalion plusieurs contrats qui, selon Le Canard Enchaîné, auraient totalisé près d'un million d'euros.

L'ex-PDG de la société, Patrick de Carolis, sous la direction duquel les premiers de ces contrats ont été signés, a été mis en examen dans l'affaire pour soupçons de favoritisme. Son sucesseur, Rémy Pflimlin, qui préside le groupe depuis 2010, a été entendu par le juge Renaud Van Ruymbeke sous le statut de témoin assisté, un hybride entre celui de simple témoin et celui de mis en examen.

L'ex-dirigeant de Bygmalion avait dirigé la communication du groupe

L'ex-dirigeant de Bygmalion, Bastien Millot, lui aussi mis en examen, a par ailleurs été directeur de la communication de France Télévisions sous Patrick de Carolis et a quitté France Télévisions en 2010.

Les prestations facturées par Bygmalion à l'UMP sont au centre d'une affaire qui met en cause les comptes du parti et ceux de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012.