Un retour de la publicité sur France Télévisions après 20h est "ouvert" (Pellerin)

Par latribune.fr  |   |  277  mots
Pour Fleur Pellerin, la ministre de la Culture, "il faut examiner les meilleures solutions pour assurer la pérennité du financement de l'audiovisuel public".
Évoquée comme une question "à revisiter" par le PDG de France Télévisions, le retour de la publicité fait partie des pistes envisagées pour accroître les ressources de l'audiovisuel public, a expliqué la ministre de la Culture Fleur Pellerin.

"Ce n'est pas un totem ou un tabou absolu". La ministre de la Culture Fleur Pellerin n'exclut pas le retour de la publicité sur France Télévisions à partir de 20h, même si la question ne se posait pas "dans l'immédiat", a-t-elle expliqué ce mercredi sur France Inter.

"Sur ce sujet, je n'ai pas une religion de principe, totalement arrêtée, on diffuse par exemple des matches ou des compétitions sportives dans lesquelles il y a de la publicité."

"Pas forcément pour cette année"

Lors de sa conférence de presse de rentrée, fin août, le PDG du groupe audiovisuel public, Rémy Pflimlin, a jugé que la réintroduction de la publicité sur les chaînes publiques entre 20h et 21h ou lors des événements sportifs était une question à "revisiter", "à partir du moment où nous n'avons plus de dotations budgétaires".

Si pour la ministre de la Culture, un retour de la publicité "est ouvert, pas forcément pour le projet de loi de finances de cette année", elle rappelle qu'"il faut examiner les meilleures solutions pour assurer la pérennité du financement de l'audiovisuel public".

Élargir la redevance TV aux possesseurs d'ordinateurs

L'autre piste pour accroître les ressources de l'audiovisuel public consiste à élargir l'assiette de la redevance à tous les foyers possesseurs d'ordinateurs, ou bien tout simplement à l'augmenter.

Interrogée sur ces deux options, Fleur Pellerin a répondu que "compte tenu de la situation actuelle, des difficultés rencontrées par l'ensemble de nos concitoyens en termes de pouvoir d'achat, une hausse de la fiscalité n'a pas forcément les faveurs du gouvernement".