France Télévisions : une femme pour la première fois à la présidence

Par latribune.fr  |   |  310  mots
Delphine Ernotte-Cunci, ici en juillet 2012, était jusqu'ici directrice exécutive d'Orange France.
Actuellement directrice exécutive d'Orange France, Delphine Ernotte Cunci, 48 ans, devient la première femme à diriger le groupe audiovisuel public. Elle prendra ses fonctions le 22 août prochain.

Fin de la course. Le Conseil supérieur de l'audiovisuel a nommé jeudi 23 avril Delphine Ernotte Cunci à la présidence de France Télévisions, a-t-il annoncé dans un communiqué.

Actuellement directrice exécutive d'Orange France, Delphine Ernotte-Cunci, 48 ans, devient la première femme à diriger le groupe audiovisuel public. Elle prendra ses fonctions le 22 août prochain, a précisé le CSA.

     | Portrait Qui est Delphine Ernotte-Cunci, la future présidente de France Télévisions ?

33 candidats

Après un premier écrémage des 33 candidats la semaine passée, les huit sages avaient annoncé jeudi matin ne pas être parvenus à départager, malgré deux votes successifs, les deux derniers candidats Delphine Ernotte-Cunci et Pascal Josèphe, 60 ans, passé par TF1, France 2, France 3 ainsi que La Cinq, et désormais reconverti dans le conseil des médias. Ils ont à nouveau été entendus dans l'après-midi.

François Hollande a rendu au CSA le pouvoir de nomination des présidents de France Télévisions, Radio France et de l'Audiovisuel extérieur de la France, dont la désignation incombait auparavant à l'Elysée. Dans une tribune publiée mardi 21 avril dans Le Monde, les sociétés de journalistes de France 2 et France 3 avaient dénoncé cette procédure, la qualifiant d'"anti-démocratique" et "sans aucune transparence".

"Alors que les auditions des candidats à la présidence des chaînes parlementaires, LCP et Public-Sénat, sont retransmises en direct, la nomination du patron de France Télévisions, ses 5 chaînes, ses 3 milliards de budget, va se dérouler dans les couloirs feutrés de la Tour Mirabeau", siège du CSA, regrettent-elles.

Le CSA a autorisé les candidatures secrètes pour ne pas dissuader les postulants ayant d'importantes responsabilités, mais cette procédure a été très critiquée ces dernières semaines, notamment par l'UMP.

(Avec AFP et Reuters)