L'opérateur britannique O2 bientôt racheté 12,1 milliards d'euros ?

Par latribune.fr (avec AFP et Reuters)  |   |  272  mots
La transaction permettrait ainsi au conglomérat hongkongais de créer le premier acteur de la téléphonie mobile au Royaume-Uni.
Propriétaire du deuxième réseau mobile britannique, l'opérateur espagnol Telefónica s'est entendu avec Hutchison Wampoa, déjà propriétaire de Three, le plus petit mobile réseau mobile britannique.

O2 ne retournera finalement pas dans le giron de British Telecom. Le conglomérat hongkongais Hutchison Wampoa a confirmé vendredi 23 janvier être en "discussions exclusives" avec l'Espagnol Telefónica en vue du rachat de l'opérateur britannique de téléphonie mobile pour 9,25 milliards de livres (12,1 milliards d'euros) en numéraire. Dans des documents boursiers, le groupe de Li Ka-shing, l'un des hommes les plus riches d'Asie, précise qu'il ajoutera un milliard de livres supplémentaires si la nouvelle entité atteint certains objectifs en matière de flux de trésorerie.

Courant novembre, BT avait contacté Telefonica pour discuter d'un éventuel rachat de O2, numéro deux britannique de la téléphonie mobile avec quelque 22 millions d'abonnés qu'il avait vendu à l'opérateur espagnol en 2006, pour quelque 6 milliards d'euros. Mais en décembre, BT a finalement engagé des négociations exclusives avec Orange et Deutsche Telekom en vue d'acquérir leur coentreprise EE, qui est le principal opérateur mobile du pays.

Le plus petit réseau mobile britannique bientôt numéro 1

Des sources avaient alors dit à Reuters que Hutchison, propriétaire de Three —le plus petit réseau mobile britannique— attendait en coulisses pour reprendre celui dont l'ex-monopole ne voudrait pas.

La transaction permettrait ainsi au conglomérat hongkongais de créer le premier acteur de la téléphonie mobile au Royaume-Uni, en fusionnant le numéro quatre et le numéro deux.

Pour mémoire, O2 était à l'origine la branche de téléphonie mobile de BT, qui avait été scindée et introduite en Bourse sous le nom de mmO2 puis rachetée par Telefonica.