Immobilier : le PTZ+ mérite-t-il son succès ?

Par latribune.fr  |   |  319  mots
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Benoist Apparu a annoncé la signature du 100.000ème "prêt à taux zéro amélioré". Et vous, ce dispositif vous a-t-il permis d'acheter ?

Le 100.000ème prêt à taux zéro amélioré (baptisé PTZ+ ), entré en vigueur le 1er janvier 2011, vient d'être accordé. Ce nouveau dispositif est réservé aux "primo-accédants", c'est-à-dire à ceux qui souhaitent accéder à la propriété pour leur résidence principale. Pour l'occasion, il a été signé lundi en présence de la ministre du logement Nathalie Kosciusko-Morizet et et du secrétaire d'Etat au Logement Benoist Apparu. Par rapport à l'ancien PTZ, les conditions de ressources ont en revanche été supprimées.

"Sur le rythme actuel, qui progresse chaque mois, l'objectif ambitieux de 380.000 PTZ+ par an semble réalisable dès 2011. Avec cet outil, le gouvernement répond pleinement à l'ambition présidentielle de réaliser la France de propriétaires", a déclaré à l'AFP Benoist Apparu.

Benoist Apparu, explique "ce succès par la simplicité et la lisibilité du PTZ+ , son facteur universel facilitant l'accès des ménages à la propriété tout en encourageant la performance énergétique des biens". Simplicité ? A voir. Car le plafond du montant de ce prêt gratuit dépend d'une multitude de facteurs (nombre de personnes constituant le foyer, zone géographique, type de logement, etc.). Au total, plus de 120 cas de figure sont possibles (cliquer sur le lien à ce sujet).

Reste à savoir si ce dispositif, qui permet d'augmenter la capacité d'emprunt des primo-accédants leur sera bénéfique ou s'il ne fera que contribuer à la hausse des prix. Pour l'heure, une chose est sûre d'après les spécialistes, notamment du Crédit Foncier qui ont réalisé une étude sur le sujet : le PTZ+ a permis, dans certaines zones de compenser la brusque hausse des taux de crédit immobilier depuis le début de l'année. Le "hic", c'est que ces taux continuent de progresser...

Et vous ? Le PTZ+ vous a-t-il permis d'acheter votre logement ? Apportez votre témoignage dans l'espace "commentaires" ci-dessous.