Présidentielle 2017 : la France a peur pour son épargne

Par Hugo Baudino  |   |  306  mots
Aucun des cinq candidats favoris n'arrivent à inspirer majoritairement confiance en matière d'épargne.
Alors qu'on aurait pu croire qu'en matière d'épargne, les Français auraient surtout craint l'élection des candidats situés aux deux bouts de l'échiquier politique, il semblerait qu'aucun des prétendants ne parviennent à les rassurer sur ce domaine.

Quand il s'agit de leurs économies, les craintes des Français n'épargnent aucun des candidats à l'élection présidentielle. C'est le principal enseignement que l'on peut tirer du dernier baromètre Odoxa -Linxea pour Les Échos sur l'impact de la présidentielle sur l'épargne publié le 29 mars 2017. Ainsi, pour les cinq candidats abordés dans le sondage, il y a davantage de Français qui pensent que les conséquences pour le rendement de leur épargne seront négatives que de personne attendant des conséquences positives.

Celui qui s'en sort le mieux, c'est Emmanuel Macron. 22% des personnes interrogées considèrent que son élection aurait des conséquences positives sur le rendement de leur épargne, 30% des conséquences négatives et 47% aucune conséquence. De l'autre côté du classement, l'élection de Marine Le Pen pourrait avoir des conséquences négatives pour l'épargne selon 55% des Français. Seulement 13% y voient des potentielles retombées positives et 31% pensent que cela n'affectera pas leurs économies.

Des écarts minimes pour les trois autres candidats

Les résultats pour les trois autres "principaux" candidats sont assez serrés, avec 41% de conséquences négatives pour François Fillon, 40% pour Benoît Hamon et 42% pour Jean-Luc Mélenchon. Les Français n'y voient surtout que très peu de potentielles retombées positives : 15% pour François Fillon, 12% pour Jean-Luc Mélenchon et 10% pour Benoît Hamon.

Le baromètre réalise ensuite un focus sur les conséquences perçues d'une élection de Marine Le Pen comme présidente de la République pour différents sujets relatifs à l'épargne. Ainsi, pour la retraite (50%), l'épargne des Français (56%) et le rendement des placements comme l'assurance vie (53%) et les taux d'intérêt, les conséquences sont estimées négatives par les Français.