Qui a connu la plus grande augmentation de sa taxe foncière depuis 2008 ?

Par latribune.fr  |   |  241  mots
Les métropoles Toulouse (+19,44%), Lyon (+21,05%) et Marseille (+15,57%) subissent des hausses moins importantes de leur taxe foncière en cinq ans que Paris. (Crédits : Reuters)
Paris a connu la plus forte augmentation (+68,23%) de taxe sur les propriétés bâties. Suivent Argenteuil (+40,96%) et Saint-Denis en Seine-Saint-Denis (+33,53%) et Nantes (+30,78%).

La taxe foncière sur les propriétés bâties, hors ordures ménagères, a augmenté en moyenne de 21,26% en France en cumulé entre 2008 et 2013. C'est ce que révèle une étude de l'Union nationale de la propriété immobilière (UNPI) publiée mardi 14 octobre.

S'intéressant aux 50 communes les plus peuplées, l'UNPI a établi un classement des villes les plus touchées par l'augmentation de la taxe foncière.

Paris et ses 68,23% de taxe foncière supplémentaire

Paris connait la plus forte augmentation avec 68,23% en cinq ans. Une hausse qui s'explique par la création en 2009 d'un taux départemental. La tendance est à relativiser toutefois puisque l'impôt sur le bâti de la capitale est le deuxième plus faible des cinquantaines plus grandes villes françaises, à un taux global de 13,5% en 2013.

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Autres augmentations d'ampleurs: celles d'Argenteuil (+40,96%), Saint-Denis en Seine-Saint-Denis (33,53%) et Nantes (30,78%).

De fortes hausses pour Rennes, Le Havre, Nice

Dans le top 15 des villes les plus peuplées, Rennes voit sa taxe foncière augmenter de 26,05% entre 2008 et 2013. Le Havre la voit progresser de 26,65% (son taux global est mesuré à 54,36% en 2013) et Nice de 23,50% (avec un taux global de  35,54% l'année dernière)

Concernant les métropoles, Toulouse (+19,44%), Lyon (+21,05%) et Marseille (+15,57%) subissent des hausses moins importantes. Le taux global de leur taxe foncière en 2013 est mesuré respectivement à 44,72%, 28,26% et 39,83%.