Immobilier ancien : vers un été de tous les records à Paris

Par latribune.fr  |   |  403  mots
Derrière les Italiens qui acquièrent 17% des biens cédés à des étrangers dans la capitale, les Britanniques se classent déjà en deuxième position, en générant 10% de ces transactions.
Le prix moyen du mètre carré devrait atteindre 8.800 euros en juillet, établissant ainsi un nouveau record historique du prix des appartements, selon les notaires. Le précédent sommet remontant à l'été 2012, avec 8.460 euros le m2.

Les prix de l'immobilier ancien devraient battre tous les records dans la capitale l'été prochain. Au premier trimestre 2017, le mètre carré pour ce type de bien était déjà de 8.450 euros,  après avoir progressé de 5,5% sur un an, dans des transactions étoffées - plus de 10.000, selon des estimations publiées mardi par la Chambre des notaires de Paris Ile-de-France.

Suivant cette hausse, ils devraient avoir enregistré un bond de 7% en juillet et atteindre les 8.800 euros le m2, selon les avant-contrats de vente enregistrés par ces professionnels, établissant ainsi un nouveau record historique du prix des appartements, le précédent sommet remontant à l'été 2012, avec 8.460 euros le m2.

Quatre arrondissement au-dessus de 11.000 euros le m2

Après avoir connu "une lente érosion pendant trois à quatre ans", et être descendus à 7.880 euros le m2, les prix des appartements sont orientés à la hausse depuis l'été 2015 dans la capitale, et ont ainsi retrouvé au premier trimestre 2017, "en moins de deux ans, leur plus haut" de 2012, commentent les notaires.

Et d'ores et déjà les prix se sont envolés dans les quartiers les plus cossus : ils dépassent 10.000 euros le m2 dans sept arrondissements, dont quatre (les 1er, 4e, 6e et 7e) sont à plus de 11.000 euros le m2. Au dernier trimestre 2016, la capitale ne comptait que deux arrondissements à plus de 11.000 euros le m2 : les 6e et 7e. A l'inverse, seuls 4 arrondissements demeurent en-dessous des 8.000 euros le m2: les 13e (7.740 euros le m2), 18e (7.580 euros), 19e (6.910 euros, le moins cher de la capitale) et 20e (7.380 euros).

"Le nombre d'acquéreurs ne cesse de croître. Nous pensons qu'il devrait rester stable, excepté pour les biens de grande importance où, peut-être en raison du Brexit, il pourrait y avoir un surcroît de demande avec très peu d'offre", a souligné le notaire parisien Thierry Delesalle, lors d'une conférence de presse.

"Il y a des risques de tensions sur les 5 pièces, à Paris", a-t-il ajouté.

Accalmie en vue

Derrière les Italiens qui acquièrent 17% des biens cédés à des étrangers dans la capitale, les Britanniques se classent déjà en deuxième position, en générant 10% de ces transactions.

"Certains propriétaires immobiliers pourraient vendre leur placement, faire des arbitrages et aller sur d'autres actifs. Ce flux devrait alimenter un peu le marché et calmer la hausse des prix, vers 2018-2019", a anticipé Thierry Delesalle.

(avec AFP)