Immobilier : vers une reprise du marché francilien ?

Par latribune.fr  |   |  342  mots
Le nombre de transactions immobilières a reculé de 12% à Paris en 2014.
Si les volumes de transactions immobilières ont baissé en 2014 en Île-de-France, les agents immobiliers perçoivent des signes avant-coureurs de reprise.

Le marché immobilier francilien entrevoit des signes de reprise en ce début d'année, après une baisse des volumes de transactions de 12% à Paris intramuros en 2014, et de 13% sur toute l'Ile-de-France.

Ainsi, depuis le début de l'année 2015, les agents immobiliers remarquent que les stocks de logements à la vente diminuent, principalement en première couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne). Preuve d'une meilleure adéquation en l'offre et la demande.

En conséquence, les prix de l'immobilier sont en légère baisse depuis le début de l'année sur l'ensemble de l'Île-de-France à l'exception de la Seine-Saint-Denis, dans une tendance qui contribue à renforcer le pouvoir d'achat des ménages, estime la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim). Globalement, en région parisienne, les prix se contractent de 1%, selon l'Observatoire des prix du logement en Île-de-France de la Fnaim.

La Seine-Saint -Denis, seul département en hausse

Cette tendance est la plus marquée dans le Val d'Oise (-1,2%) et le Val-de-Marne (-1,1%). l'Essonne (-1%), les Hauts-de-Seine (-1%) et les Yvelines (-0,7%) connaissent un repli moins sensible, tandis que les prix sont à la hausse en Seine-Saint-Denis (+0,8%).

A Paris, l'immobilier recule de 0,9% avec, comme en 2014, de fortes disparités selon les types de biens vendus. Ainsi, un nombre important de grandes surfaces (5 pièces et plus), particulièrement dans les 6e, 7e, 8e et 16e arrondissements, connaît des baisses pouvant aller jusqu'à 10% alors que les prix restent stables pour les studios, 2 et 3 pièces.

Le pouvoir d'achat des ménages augmente

La Fnaim relève que cette baisse relative, cumulée à la chute continue des taux d'intérêt, contribue à accroître le pouvoir d'achat des ménages, lequel a augmenté de 2% depuis janvier, ce qui continue de stimuler la demande sur le marché parisien, notamment sur les 2 et 3 pièces de moins de 500.000 euros.

La Fnaim dit ainsi percevoir les "signes avant-coureurs d'une reprise", avec un retour des acheteurs, qui s'illustre donc par la diminution des stocks de biens en vente en 2015 par rapport à la fin d'année 2014.