Le FMI consentirait à prêter 13 milliards d'euros à la Grèce

Par latribune.fr  |   |  346  mots
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Le Fonds monétaire international (FMI) serait disposé à débloquer 13 milliards d'euros, dans le cadre du plan de sauvetage de la Grèce.

 Nouveau rebondissement dans le dossier grec. Le FMI (Fonds monétaire international) envisagerait de contribuer par un prêt de 13 milliards d'euros au plan de sauvetage de la Grèce, affirme le Wall Street Journal sur son site internet. "La taille de la contribution du FMI n'a pas encore été décidée" mais l'institution penche pour cette somme, indique le quotidien. Le FMI avait accordé, en mai 2010, un prêt de 30 milliards d'euros à Athènes, dans le cadre d'un plan de sauvetage international de 110 milliards. Celui-ci n'a toutefois pas suffi à redresser l'économie grecque, qui s'est enfoncée dans une grave récession, faisant exploser la dette publique.

Les chefs d'Etat et de gouvernement confiants dans la conclusion d'un accord lundi

Les ministres des Finances de la zone euro doivent se retrouver lundi à Bruxelles afin de déterminer si les conditions sont réunies pour mettre en oeuvre un deuxième plan de soutien à Athènes, plan décidé le 27 octobre dernier et comprenant un volet public de 130 milliards d'euros ainsi qu'un un effacement de moitié de la dette détenue par les créanciers privés, à savoir 100 milliards d'euros. Le Premier ministre grec, Lucas Papademos, la chancelière allemande Angela Merkel, le président du Conseil italien Mario Monti, et le président français Nicolas Sarkozy ont exprimé vendredi leur confiance quant à la possibilité de parvenir à un accord, après plusieurs reports.

Baisse de 22% du salaire minimum en Grèce

Le 9 février, un porte-parole du FMI, Gerry Rice, avait indiqué qu'avant de pouvoir obtenir un nouveau prêt de la part de l'institution, il était "très probable" que la Grèce doive prendre "des mesures préalables" afin de montrer son engagement en faveur des initiatives exigées d'elle pour améliorer le fonctionnement de son économie. Les nouvelles mesures d'austérité votées dimanche par les députés grecs prévoient notamment une réduction des dépenses de santé de plus d'un milliard d'euros, une baisse de 22% du salaire minimum, la suppression de 15.000 emplois dans la fonction publique.