L'opulence des riches Britanniques a atteint de nouveaux sommets en 2011

Par latribune.fr (source AFP)  |   |  289  mots
Roman Abramovic, le milliardaire russe propriétaire du Chelsea FC Copyright Reuters
Les fortunes des 1.000 personnes les plus riches de Grande-Bretagne a progressé de 4,7% à 414,26 milliards de livres (674 milliards de dollars, 508 milliards d'euros) malgré un taux de chômage élevé et de sévères coupes budgétaires gouvernementales.

Le niveau d'opulence des plus riches Britanniques a atteint de nouveaux records en 2011 malgré la tendance à la récession du pays, selon la Liste annuelle de la Richesse publiée par le Sunday Times. Le total combiné des fortunes des 1.000 personnes les plus riches de Grande-Bretagne a progressé de 4,7% à 414,26 milliards de livres (674 milliards de dollars, 508 milliards d'euros) malgré un taux de chômage élevé et de sévères coupes budgétaires gouvernementales. Le record précédent de 412,85 milliards de livres en 2008 a été battu. 

Le pays comptait en 2011 77 milliardaires, un nouveau record.

Les métaux, les mines et le football

Le magnat indien de l'acier Lakshmi Mittal figure pour la 8e année d'affilée en tête du classement, bien que sa fortune ait baissé en valeur de 27% à 12,7 milliards de livres, en raison de la baisse du prix des actions d'ArcelorMittal. 

Juste derrière lui arrive le magnat ouzbek des métaux et des mines Alicher Ousmanov, qui détient environ 30% de la société propriétaire du club de football Arsenal. 

Le propriétaire du Chelsea FC, le Russe Roman Abramovitch, est 3e sur la liste avec 9,5 milliards de livres. 

Le plus riche milliardaire d'origine britannique est le Duc de Westminster, propriétaire d'un empire immobilier au centre de Londres, qui a cependant glissé de la 3e à la 7e place avec une fortune estimée à 7,35 milliards de livres. 

Le classement du Sunday Times, qui comprend des personnes habitant en Grande-Bretagne ou ayant implanté dans ce pays la plupart de leurs activités, se fonde sur des éléments identifiables de richesse tels que des terrains, des propriétés ou des participations dans des sociétés cotées mais il exclut les comptes bancaires.