Les bons chiffres de la croissance en zone euro mercredi, notamment en Allemagne et en France n'enthousiasment pas les investisseurs. Si les Bourses européennes ont, dans l'ensemble clôturé en légère hausse mercredi, elles ont débuté en légère baisse ce jeudi, tant à la Bourse de Paris qu'à Francfort, ou à Londres.

Paris, Francfort, Londres en baisse

La Bourse de Paris évoluait en légère baisse jeudi à mi-journée (-0,21%), après avoir atteint la veille un nouveau sommet annuel et dans l'attente de plusieurs indicateurs américains en cours de séance. A 11H56 (09H56 GMT), l'indice CAC 40 perdait 8,55 points à 4.105,65 points, dans un volume d'échanges de 400 millions d'euros. La Bourse de Francfort était, elle aussi en petite forme jeudi matin, manquant d'impulsions au début d'une séance qui s'annonce calme, au moins jusqu'à la publication de plusieurs indicateurs américains. A 08H17 GMT le Dax des trente valeurs vedettes glissait de 0,33% à 8.410,34 points, tandis que le MDax des valeurs moyennes cédait 0,18% à 14.828,96 points. La Bourse de Londres s'inscrivait aussi en baisse dans les premiers échanges. Vers 07H35 GMT, l'indice FTSE-100 des principales valeurs abandonnait 27,11 points, soit 0,41% par rapport à la clôture de mercredi, à 6.560,32 points.

Indicateurs américains 

Si la journée s'annonce calme en Europe en termes de publication d'indices conjoncturels, à l'exception des ventes de détail pour juillet en Grande-Bretagne, « la journée devrait être riche en enseignement sur les perspectives de croissance aux Etats-Unis pour le troisième trimestre », soulignent les stratégistes chez Crédit Mutuel- CIC.

L'actualité sera en effet plus fournie aux Etats-Unis avec une série d'indicateurs économiques dont l'activité industrielle dans la région de New York et de Philadelphie pour août, l'inflation pour juillet, les demandes hebdomadaires d'allocations chômage et la production industrielle pour juillet.

Ces chiffres seront particulièrement regardés alors que les marchés savent qu'en cas d'amélioration continue de l'activité, la Réserve fédérale américaine (Fed) réduira ses rachats d'actifs, une annonce qui pourrait intervenir dès le mois de septembre.