Tempête Xynthia : 1393 logements vont être détruits

Par Source Reuters  |   |  334  mots
Le passage de Xynthia, dans la nuit du 27 au 28 février, a fait 53 morts, pour la plupart sur le littoral Atlantique où la tempête a coïncidé avec un fort coefficient de marée, ce qui a entraîné de graves inondations.

Un total de 1.393 logements - 798 en Vendée et 595 en Charente-Maritime - situés en zones jugées d'"extrême danger" seront détruits dans les régions ravagées fin février par la tempête Xynthia, a annoncé ce mercredi le gouvernement. Le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, a précisé lors du compte rendu du conseil des ministres que ces habitations étaient situées dans des zones dites "zones noires" qui devront retourner à l'état naturel. Trois secteurs sont concernés en Vendée et dix en Charente-Maritime.

Les préfets des deux départements concernés devaient en détailler les contours mercredi après-midi devant les maires des communes de ces zones.Le passage de Xynthia, dans la nuit du 27 au 28 février, a fait 53 morts, pour la plupart sur le littoral Atlantique où la tempête a coïncidé avec un fort coefficient de marée, ce qui a entraîné de graves inondations.
 

Les biens immobiliers qui devront être détruits feront l'objet de procédures d'acquisitions à l'amiable par l'Etat ou, à défaut, d'expropriations. "Cette procédure ne sera menée que si elle est nécessaire et garantit le respect des droits et des intérêts des propriétaires", a dit Luc Chatel. "Les personnes qui devront être relogées bénéficieront d'un accompagnement personnalisé sur lequel le président de la République et le Premier ministre ont insisté", a-t-il ajouté. Nicolas Sarkozy a souligné en conseil des ministres qu'il était du "devoir du gouvernement de ne pas laisser se réinstaller des personnes qui seraient à la merci d'une nouvelle catastrophe", a-t-il encore indiqué.
 

En plus des zones noires, le gouvernement a établi dans les mêmes départements une cartographie de zones dites "jaunes" exposées à des risques mais qui peuvent être protégées. Elles devront faire l'objet d'un programme de protection sur la base de systèmes d'alerte et d'évacuation ou de protections techniques sur les bâtiments.