Petite déception pour la croissance française

Par latribune.fr  |   |  377  mots
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Selon les détails apportés ce mardi par l'Insee, la croissance du troisième trimestre a été révisée en baisse à +0,3% et celle du deuxième à 0,6%.

L'Insee a baissé de 0,1 point à +0,3% la croissance du produit intérieur brut de la France au troisième trimestre par rapport au trimestre précédent et de 0,1 point celle du deuxième à 0,6%. A fin septembre, l'acquis de croissance pour 2010 s'établit à 1,4% (+1,5% en première estimation), selon les comptes nationaux détaillés du troisième trimestre publiés ce mardi par l'Insee.

La révision en baisse pour le troisième trimestre résulte "notamment de la révision d'indicateurs de services aux entreprises et de travaux publics (...) et d'indicateurs de services aux particuliers", note l'Insee.

Les dépenses de consommation des ménages français ont accéléré à +0,5% au troisième trimestre après +0,3% au deuxième (+0,6% au troisième en estimation précédente).

L'investissement total a augmenté de 0,5% (après +0,9% au deuxième trimestre), avec des hausses de 0,9% pour l'investissement des ménages et de 0,5% pour celui des entreprises non financières.

Les dépenses des administrations publiques ont baissé de 0,3% au troisième trimestre après avoir augmenté de 0,9% au deuxième.

Au total, la demande intérieure finale (hors stocks) a contribué positivement à la croissance (0,5 point après 0,4 au deuxième trimestre). Les variations de stocks ont également apporté une contribution positive de 0,2 point à la croissance du troisième trimestre alors que le commerce extérieur a contribué négativement à hauteur de 0,4 point. Les exportations ont augmenté de 2,6% sur le trimestre après +2,7% au trimestre précédent et les importations de 3,9% après +3,8%.

Les résultats détaillés des comptes nationaux révèlent par ailleurs que le revenu disponible brut des ménages a progressé de 0,9% au troisième trimestre, après une hausse de 0,8% lors des trois mois précédents.

La hausse des prix des dépenses de consommation ralentissant à +0,2% sur le trimestre (contre +0,3% au trimestre précédent) avec les prix de l'énergie, le pouvoir d'achat des ménages accélère nettement à +0,7% après +0,5%, souligne l'Insee.

Le taux d'épargne a, quant à, lui progressé à 16,2% après 16,1% à fin juin.

Par ailleurs, l'Insee annonce que la dette publique française atteignait 1.574,6 milliards d'euros à fin septembre, soit 81,5% du PIB. Elle a diminué en un trimestre de 17 milliards dont 14,1 milliards pour la seule dette de l'Etat.