G8-G20 : Les principales annonces de Nicolas Sarkozy

Par latribune.fr  |   |  294  mots
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Au cours de son intervention à l'Elysée devant près de 300 journalistes et 200 diplomates, le Président de la République a esquissé les grandes lignes de la présidence française du G20 et du G8 : engagement en faveur d'une taxation des transactions financières, rôle du FMI, politique monétaire chinoise, etc...

Tout en répondant aux questions d'actualités et notamment à la gestion par la France de la révolution du jasmin en Tunisie, le Chef de l'Etat a consacré l'essentiel de sa première conférence de presse de l'année aux futurs G8 et G20 qu'il va présider. En voici les principales annonces.

Sur ses principales ambitions

"J'espère que, cheminant, nous pourrons avoir, sur les matières premières, la monnaie, les financements innovants, les infrastructures, l'application des décisions précédentes, des résultats concrets".

Sur la taxation des transactions financières

"Cette taxe est morale compte tenu de la crise financière que nous venons de traverser, utile pour dissuader la spéculation et efficace pour trouver de nouvelles ressources pour le développement." Elle "a de grands ennemis (...) nous essaierons de les convaincre. (...) Elle ne peut épuiser à elle seule toute la question des financements innovants".

Sur le rôle du Fonds monétaire international :

"Il convient d'élargir, éventuellement par une modification des statuts, le rôle du FMI (...) Est-ce que le FMI ne serait pas davantage dans son rôle en s'intéressant aux mouvements de capitaux, aux déséquilibres monétaires, aux crises bancaires? (...) L'organe dirigeant du FMI, c'est 24 membres, la composition du G20 c'est 20 membres plus 5 invités, 25. Il n'y aurait pas un petit quelque chose à faire entre une instance à 24 et une instance à 25 qui sont par ailleurs à 90% les mêmes?"

Sur l'attitude de la Chine vi-à-vis de sa monnaie

"Je me garderais de lui faire des recommandations sur sa politique monétaire". Les "pressions inflationnistes qui apparaissent dans ce pays, comme la nécessité -heureuse- d'augmenter la demande intérieure en Chine, conduisent le gouvernement chinois à souhaiter une appréciation du yuan".