1er juillet : ce qui augmente et ... ce qui baisse

Par latribune.fr  |   |  613  mots
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Electricité, timbres, transports... De nombreux postes budgétaires voient leur coût augmenter ce 1er juillet. Les tarifs des téléphones mobiles sont épargnés puisque la réglementation sur les appels en Europe devient effective. La réforme des retraites entre, elle aussi, en vigueur.

Dès le 1er juillet, passer un coup de fil depuis un autre pays d'Europe coûtera 5 centimes de moins la minute. Ce type d'appel sera facturé 42 centimes la minute, toutes taxes comprises. A l'inverse, recevoir un appel en provenance de Bruxelles, Madrid ou Florence coûtera 13 centimes contre 18 auparavant. C'est le même prix que l'envoi d'un SMS. La réception des textos émis depuis un autre pays d'Europe reste gratuite. Ces petites réductions correspondent à l'application du règlement européen régulant les tarifs de l'itinérance mobile.

Energie, transports et timbres en hausse

En revanche, cela augmente pour les autres tarifs concernés par les changements du 1e juillet. La facture d'électricité augmentera de 2,9% pour  les particuliers et de 4,4 à 4,9% pour les entreprises. Celle du gaz ne bouge pas pour les ménages en raison du gel décidé par le gouvernement en avril. Pour les entreprises, pas de cadeau en juillet : le gaz augmente de 3,2%.

Dans les transports, la SNCF annonce une hausse de 10 centimes à 2,70 euros sur les billets de TER et de Corail Intercités en deuxième classe, selon les destinations. En Ile-de-France, le forfait Navigo (l'ancienne carte Orange) augmente en moyenne de 2,7%. La zone 6 est supprimée et fusionnée avec la zone 5. Les usagers ayant souscrit un abonnement pour cette zone sont les seuls à y gagner puisqu'ils paieront 11% de moins qu'auparavant. A l'unité, le ticket de bus (RATP) atteint 1,90 euro. Vendu par dix en carnet, il coûtera 12 euros et 50 centimes.

Le timbre poste passe à 60 centimes contre 58 avant le 1e juillet pour les lettres de moins de 20 grammes.

Des informations pour les consommateurs

L'impact environnemental de mille produits devra être indiqué sur les étiquettes. Dans le cadre d'une expérimentation devant durer un an, les consommateurs seront ainsi guidés au moment de l'achat.

Autre nouveauté dans la banque : la communication des frais de gestion du dépôt devient mensuelle et devra figurer sur les relevés de compte. Ces derniers devront aussi mettre en évidence l'autorisation de découvert du client. Dans l'immobilier, les taux d'usure passent à 5,33% pour un crédit immobilier à taux variable et à 6,07% pour un prêt relais.

La réforme des retraites entre en vigueur

Outre les habituelles hausses de tarifs, le 1er juillet est aussi la date de l'entrée en vigueur de la réforme des retraites votée en novembre 2010. L'âge légal de départ à la retraite passe progressivement de 60 à 62 ans à raison de quatre mois supplémentaires par an. Les premiers concernés sont nés après le 1e juillet 1951. L'âge pour obtenir une pension à taux plein sera, lui, relevé de 65 à 67 ans de 2016 à 2023.

Les personnes pouvant justifier d'une incapacité "au moins égale à 20%" pourront continuer à partir à la retraite à 60 ans. Ce taux est baissé à 10% pour les personnes ayant obtenu l'aval d'une commission disciplinaire.

Disparition de l'allocation équivalent retraite

L'allocation équivalent retraite (AER), instaurée en 2002 pour les demandeurs d'emploi de moins de 60 ans ayant cotisé suffisamment longtemps, disparaît au 1er juillet. Elle garantissait un revenu d'au moins 1.000 euros par mois entre la fin des allocations de chômage et le début d'une pension.

Par ailleurs, l'Unedic, en charge des allocations de chômage, a annoncé ce jeudi leur revalorisation de 1,5% à compter de vendredi.

Le Smic brut reste à 9 euros de l'heure en juillet

Le salaire minimum interprofessinonel de croissance brut reste à 9 euros brut par heure depuis le 1er janvier, soit 1.356 euros par mois. C'est en août qu'il devrait être revalorisé de 2%. L'inflation estimée à 1,9% n'est pas considérée comme suffisante pour que le Smic soit revalorisé en conséquence immédiatement, en vertu du principe inscrit dans le Code du travail.