Les pistes soumises à arbitrage : hauts revenus, immobilier, entreprises

Par la tribune, avec AFP  |   |  321  mots
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Tout au long de la journée, les mesures vont peu à peu filtrer avant d'être officialisées par François Fillon à 18 heures. "La Tribune" vous tiendra au courant au fur à et mesure des annonces.

Hauts revenus

- Une taxation supplémentaire est acquise. Cela pourrait être une nouvelle taxe sur les ménages « ultrariches », de 1 % ou 2 % sur les revenus dépassant 1 million d'euros par an (soit 30.000 foyers seulement). Elle serait exceptionnelle.

Niches fiscales

- Le plafond général, fixé à 6 % du revenu plus 18.000 euros, pourrait être abaissé.

- Le coup de rabot de 10 % donné l'an dernier à une vingtaine de dispositifs, qui permettent de réduire l'impôt sur le revenu grâce à des choix d'investissement (sur les équipements écologiques, dans l'Outre-Mer...), pourrait être élargi à de nouvelles niches. Il pourrait aussi être porté à 15 %, dès l'impôt versé l'an prochain.

- Certaines niches seront « supprimées », assure le gouvernement, d'autres revues à la baisse au-delà du coup de rabot. Sur la sellette, certains dispositifs sur l'Outre-Mer ou encore la niche Bouvard sur les investissements dans les résidences de tourisme, d'étudiants ou dans les maisons de retraite.

Immobilier

- Le dispositif Scellier qui permet de déduire les investissements locatifs de l'impôt devrait être plus raboté que prévu. La réduction d'impôt passerait de 22 % de l'investissement à 14 % ou 15 % (au lieu des 18 % envisagés).

- Le prêt à taux zéro pour l'achat d'un logement verrait ses conditions d'attribution restreintes pour les logements anciens.

- Les abattements pour la taxation des plus-values réalisées lors de la vente d'un bien immobilier, hormis la résidence principale, devraient être réduits, voire supprimés pour les terrains non bâtis constructibles.

Revenus du capital

- Assurance-vie : des parlementaires proposent de taxer les plus-values au fil de l'eau, c'est-à-dire chaque année en fonction des gains potentiels. Actuellement, elles sont taxées lors des retraits.

- Le gouvernement pourrait relever de 12,3 % à 14 % les prélèvements sociaux sur l'épargne (dividendes et plus-values), selon « Le Figaro ».

Entreprises

- Le mécanisme de report des déficits, qui bénéficie surtout aux grands groupes, sera encadré.