Hollande reçoit les représentants des organisations économiques internationales

Par latribune.fr  |   |  300  mots
Angel Gurria sera l'un des participants de cette réunion. Il reçoit les autres responsables économiques au siège de l'OCDE, dans le 16ème arrondissement parisien.Copyright Reuters
Angel Gurria pour l'OCDE, Jim Young Kim pour la Banque Mondiale (BM), Christine Lagarde pour le FMI, Guy Rider de l'OIT et Pascal Lamy de l'OMC sont attendu ce lundi par le chef de l'Etat pour évoquer la croissance économique.

Angela Merkel les recevra mardi mais avant, c'est le Président de la République français qui réunit ce lundi le gotha de l'économie internationale à Paris, au siège de l'OCDE. Une idée inspiré des habitudes allemandes : "La chancelière le fait chaque année depuis trois ans et c'est une très bonne idée", observe-t-on à l'Elysée. Lors de cette réunion de travail, Angel Gurria représentera l'Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE), Chrstine Lagarde le FMI, Guy Rodier l'Organisation Internationale du Travail (OIT), Pascal Lamy l'OMC et Jim Young Kim la Banque Mondiale.

Inédite en France dans ce format, du moins depuis la crise de 2008, la rencontre débutera à 11h, une "photo de famille" est prévue à 12h25, suivie d'un déjeuner de travail puis une conférence de presse à 13h30.

La France pressée de faire des efforts pour la croissance

François Hollande devrait porter un "double message": "la nécessité d'une meilleure coordination des économies au niveau mondial et donc aussi entre ces différentes organisations dans la perspective d'une mondialisation régulée au service de la croissance et de l'emploi". La volonté affichée par l'exécutif français de relancer la compétitivité de l'économie française, qui a vu sa part du marché mondial chuter depuis 1990 de 6,2% à 3,6%, sera au coeur des échanges. La France est régulièrement pressée d'accentuer ses efforts pour favoriser la croissance, notamment par l'OCDE et le FMI récemment.

L'OCDE doit rendre début novembre un rapport sur la compétitivité des entreprises françaises commandé par Paris alors qu'un second rapport demandé à l'ex-patron d'EADS, Louis Gallois, doit être remis officiellement le 5 novembre au gouvernement français qui a promis de s'en inspirer.