Ca se dispute à Bercy. Michel Sapin, le ministre du Travail, a jugé vendredi à l'antenne de LCI que l'on "n'est plus dans une époque où on nationalise la sidérurgie". De la sorte, il s'est démarqué des propos d'Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, qui avait évoqué "un contrôle public temporaire" du site industriel de Florange.

Tempérer les propos d'Arnaud Montebourg

"La bonne solution, c'est d'examiner les propositions faites par d'autres entreprises pour faire en sorte que ArcelorMittal accepte de vendre à pas cher (...) et de manière qui soit cohérente, de manière qui soit tenable", a expliqué Michel Sapin avant de tempérer les propos d'Arnaud Montebourg : "ce que voulait exprimer Arnaud Montebourg, c'est la volonté gouvernementale qu'il y ait une solution pour qu'on continue à faire fonctionner les hauts fourneaux, qu'on continue à fabriquer de l'acier".