Les Français se sentent plus heureux que les Allemands

Par latribune.fr  |   |  347  mots
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Plus d'un Français sur deux se déclare plutôt "heureux" selon une étude de l'institut Gallup "sur l'état émotionnel du monde" publiée fin décembre. Un sondage qui va à l'encontre d'une idée reçue selon laquelle les habitants de l'Hexagone auraient plutôt tendance à broyer du noir. Et qui confirme que "l'argent ne fait pas le bonheur".

Les Français heureux? mais pessimistes. Selon une étude sur "l'état émotionnel du monde" menée par l?institut Gallup et publiée le 19 décembre, un Français sur deux a éprouvé des sentiments positifs la veille de l?enquête. Celle-ci, menée dans 148 pays dans le monde consistait à demander à des panels représentatifs si, le jour précédent, ils s?étaient sentis physiquement bien, ils avaient été traités avec respect, s?ils avaient souri ou ri ou encore ils avaient appris quelque chose d?intéressant. D?après les résultats de ce questionnaire, 52% affirmaient avoir éprouvé tout cela. Autant qu?en Argentine, en Angola, aux Emirats Arabes Unis, ou en Belgique. Ce qui place la France parmi les 30 pays où les gens se disent les plus heureux!

Des revenus faibles mais des habitants "heureux"

Elle reste cependant loin derrière les Philippines, le Salvador et le Bahrein où entre 56 et 60% des sondés se disent ?heureux?. Un niveau qui n'apparaît en rien correlé avec le niveau de produit intérieur brut ni de développement des Etats. "Les habitants du Panama, qui se classe 90e mondial en termes de PIB par tête, font partie des plus nombreux à faire état d'émotions positives", pointent ainsi les auteurs de cette étude qui soulignent la grande proportion de personnes "heureuses" en Amérique du Sud.

Toutefois, les Français affichent des pensées bien plus positives que les habitants de Singapour, de Georgie où de Lituanie en queue du classement. Ils sont également plus nombreux à se dire heureux que les Allemands et les Italiens (47%).

La France, réputée championne du pessimisme

Pourtant, la France est régulièrement présentée comme des championne du pessimisme. L?an dernier, un autre sondage mené par le même institut, indiquait que même les Irakiens et les Afghans voyaient l?avenir moins sombre que les Français. Ces derniers étaient 61% à s?attendre à une année 2012 synonyme de difficultés économiques. D'aucuns se risqueraient sans doute à les qualifier de "'réalistes".