Un Français sur deux pense qu'il vaut mieux relancer la croissance que limiter le déficit

Par latribune.fr  |   |  290  mots
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51% des Français estiment que la France et l'Union européenne doivent relancer la croissance plutôt que de chercher à respecter l'objectif d'un déficit limité à 3% du PIB, selon un sondage de l'institut YouGov pour le HuffingtonPost et I>Télé diffusé ce jeudi.

La croissance d'abord. C'est en tout cas ce qui semble ressortir d'un sondage de l'institut YouGov pour le HuffingtonPost et I>Télé diffusé ce jeudi. D'après cette enquête, 51% des personnes interrogées penseraient que "la France et l'Europe doivent avant tout relancer la croissance, quitte à aggraver les déficits". Pour 28% seulement au contraire, elles doivent avant tout "respecter l'objectif de 3% de déficit, quitte à freiner la croissance". Notons que plus d'un sondé sur cinq ne se prononce pas.

Par ailleurs, alors que le taux de chômage dépasse les 10% dans l'Hexagone et que le gouvernement poursuit ses efforts pour tenter d'inverser la courbe du chômage, le sujet inquiète les Français. Le chômage et l'emploi, restent en effet les principaux sujets de préoccupation pour 46% des personnes interrogées, devant la protection sociale (12%) et la dette et les finances publiques (9% seulement). 5% citent la croissance comme principal sujet pour eux, 3% mentionnent les impôts.

62% des sondés ne sont pas satisfaits de l'action présidentielle

En outre, 62% des sondés portent un jugement défavorable sur l'action de François Hollande, contre 28% qui la un jugent favorablement. Le résultat est sensiblement le même concernant le Premier ministre Jean-Marc Ayrault (respectivement 64% et 24%). D'après cette enquête, 67% des personnes interrogées ne sont "pas d'accord" avec l'idée que "le gouvernement a une ligne claire, dont il ne bouge pas", et 25% estiment le contraire. 41% jugent toutefois qu'il "a de bonnes intentions, même s'ils ne sont pas toujours d'accord avec ses positions".
Reste que si des élections avaient lieu demain, 37% préfèreraient avoir "un gouvernement de droite", et 35% "un gouvernement de gauche". Un peu moins d'un tiers ne se prononce pas.