Le Medef annonce le lancement d'une concertation sur le coût du travail

Par latribune.fr  |   |  271  mots
Pierre Gattaz, le président du Medef, lance une concertation sur le coût du travail / Reuters.
Le président du Medef, Pierre Gattaz, a annoncé, ce lundi, que le gouvernement allait bientôt lancer une concertation sur la baisse du coût du travail et sur la fiscalité des entreprises. Une annonce qui fait suite à sa rencontre avec Pierre Moscovici et Bernard Cazeneuve, les ministres de l’Économie et du Budget, ce matin.

Après avoir maintes fois reproché au gouvernement d'augmenter la pression fiscale sur les entreprises, le Medef a obtenu satisfaction ce lundi 2 septembre. A l'issu d'une réunion matinale avec Pierre Moscovici et Bernard Cazeneuve, les ministres de l'Économie et du Budget, le président du syndicat patronale a annoncé que le gouvernement allait lancer très prochainement une concertation sur la baisse du coût du travail et sur la fiscalité des entreprises.

Pierre Gattaz a rappelé l'objectif du Medef d'obtenir d'ici cinq ans "50 milliards d'euros de baisse du coût du travail et 50 milliards de baisse de la fiscalité sur les entreprises".

>> Lire aussi : Le coût du travail est-il si élevé en France ?

Les acteurs de la concertation restent à définir

Jeudi dernier, lors de l'Université d'été du syndicat, le ministre de l'Économie avait annoncé que "les prélèvements obligatoires qui pèsent sur les entreprises (allaient) baisser", insistant sur le fait que "le Cice (crédit d'impôt compétitivité-emploi) ne referme pas le dossier du coût du travail (...) Il faut aller plus loin", avait-il alors martelé.

"Il faut qu'on définisse ensemble qui sera dans cette concertation, quels ministres, quels partenaires ? Il faut que nous définissions un objectif et un plan d'action", a détaillé Pierre Gattaz, en sortant de ses entretiens.

Concernant la baisse de la fiscalité, le chef du Medef a réclamé "un calendrier, une méthode, un plan d'action pour regarder comment (elle) peut évoluer dans le sens d'une baisse, d'une meilleure visibilité et d'une standardisation, il faut qu'elle soit plus prévisible".