Elle monte, elle monte la dette publique de la France : 93,4% du PIB

Par latribune.fr  |   |  292  mots
L'endettement de la France atteignait 93,4% du Produit Intérieur Brut à la fin du deuxième trimestre.
L'endettement public a encore augmenté au deuxième trimestre 2013 de 41,9 milliards d'euros. Elle s'établissait officiellement à 1.912,2 milliards d'euros.

Elle grimpe, elle grimpe… la dette publique française. L'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) indique ce vendredi que l'endettement de la France a augmenté de 41,9 milliards d'euros au deuxième trimestre 2013 et atteignait 93,4% du Produit Intérieur Brut (PIB) fin juin soit 1912,2 milliards d'euros.

Pour rappel, entre le quatrième trimestre 2012 et le premier de 2013, la dette publique avait crû de 36,5 milliards d'euros…. Elle représentait alors 91,7% du PIB. A fin mars, la dette publique française s'établissait à 1870,3 milliards d'euros.

+18,1 milliards d'euros de dette nette des administrations

La dette publique nette, elle, croît plus modérément (+18,1 milliards d'euros). Outre la dette de l'État, la dette publique au sens de Maastricht inclut celles des administrations de sécurité sociale (213,6 milliards fin juin), des administrations publiques locales (169,7 milliards) et des organismes divers d'administration centrale (9,9 milliards).

La dette nette des administrations publiques s'élevait à 1.715,2 milliards d'euros fin juin, soit 83,7% du PIB, contre 83,3% au premier trimestre, en progression de 18,1 milliards sur trois mois, ajoute l'Insee.

L'Institut explique l'augmentation de la dette publique par la hausse de l'endettement de l'Etat. "La contribution de l'État à la dette augmente de 41,8 milliards d'euros au deuxième trimestre ; il s'agit pour l'essentiel de sa dette négociable à long terme (+33,7 milliards d'euros) et à court terme (+4,4 milliards d'euros). En outre, 4,8 milliards d'euros de prêts à long terme accordés aux pays de la zone euro par le FESF (Fonds européen de stabilité financière, ndlr) sont intégrés à la dette de l'État" détaille l'Insee.

La dette des administrations publiques locales, des administrations de sécurité sociale et des organismes divers d'administration centrale (Odac)est en revanche jugée stable.

Les détails sont disponibles sur le site de l'Insee.