Affaire Bettencourt : Nicolas Sarkozy bénéficie d'un non-lieu

Par latribune.fr  |   |  235  mots
Nicolas Sarkozy était soupçonné d'abus de faiblesse à l'encontre de Liliane Bettencourt (Photo Reuters)
Une semaine après avoir confirmé la mise en examen de l'ancien chef d'Etat, les juges du tribunal de Bordeaux ont décidé de ne pas le renvoyer devant le tribunal correctionnel.

Non-lieu pour Nicolas Sarkozy. Les juges Jean-Michel Gentil et Valérie Noël ont jugé "trop ténus" les indices confirmant les soupçons qui pesaient sur l'ancien chef d'Etat dans le cadre de l'affaire Bettencourt, selon le quotidien Sud Ouest et Le Monde.

Soupçons d'abus de faiblesse

L'ex-président de la République avait été mis en examen au mois de mars pour "abus de faiblesse" au préjudice de la milliardaire Liliane Bettencourt. En question notamment: les visites de Nicolas Sarkozy au domicile de la milliardaire pendant la campagne de 2007 et leur objet. Le principal intéressé a toujours affirmé s'être rendu au domicile des Bettencourt une seule fois pendant cette période.

En juin, le parquet avait déjà requis le non-lieu, et quelques mois plus tard, la chambre d'instruction du tribunal de Bordeaux, en charge de l'enquête, avait rejeté la demande en nullité déposée par l'ex-président. Mais, en seule présence "d'indices" suffisant aux yeux des juges, aucune charge n'a pu être retenue pour poursuivre la procédure à son encontre. 

L'affaire continue pour Eric Woerth

A part l'avocat fiscaliste parisien Fabrice Goguel, dix autres personnes mises en examen dans ce dossier devront comparaître devant le tribunal de grandes instance de Bordeaux en 2014. Parmi eux: l'ancien ministre du Budget Eric Woerth, le photographe François-Marie Banier, l'hommes d'affaires Stéphane Courbit et Patrice de Maistre.