L'intérim reste en berne... mais montre quelques signaux positifs

Par latribune.fr  |   |  222  mots
l'emploi intérimaire est toujours globalement en berne mais quelques secteurs réembauchent
L'emploi intérimaire a encore reculé de 0,9% en octobre. Mais, à la différence des mois précédents, quelques lueurs d'espoir apparaissent. Ainsi, dans les transports, les emplois intérimaires ont augmenté de 2,6%.

Pas de miracle, en octobre le nombre des intérimaires a encore diminué de 0,9% au niveau national, selon le baromètre Prism'emploi élaboré à partir d'un panel d'entreprises de travail temporaire représentant plus de 80% de l'emploi intérimaire. De mauvaise augure, quand l'on sait que l'intérim constitue un indicateur avancé du marché de l'emploi.

Des situations contrastées

Cependant, globalement, le repli de l'intérim est moins généralisé qu'en début d'année. C'est la nouveauté: ici ou là, il apparait quelques lueurs d'espoirs. Ainsi, dans les transports, le nombre des intérimaires a crû de 2,6% en octobre. Mais il est vrai aussi qu'il a baissé dans les autres secteurs (de -0,4% pour le commerce à -3,9% pour les services). Même constat s'agissant des qualifications. Les ouvriers qualifiés intérimaires connaissent une micro hausse de 0,1%, tandis que les ouvriers non qualifiés reculent de 2% et les employés de 3,3%.

Dans les régions, enfin, la situation est également davantage contrastée que dans les mois passés. Le sud-est de la France, notamment le Languedoc-Roussillon avec -10%  et l'Alsace (-6,2%), reste très marqués par le déclin de l'intérim. En revanche, l'Auvergne (+7%) et les régions Haute et Basse Normandie (respectivement + 4,3% et + 5,5%) connaissent de belles progressions.

En France, environ 550.000 salariés sont en intérim.