Mélenchon (Parti de Gauche) se prononce contre la hausse de la TVA le 1er janvier

Par latribune.fr  |   |  295  mots
Pour le leader du Parti de Gauche, la hausse de la TVA au 1er janvier va coûter annuellement 428 euros pour une famille de 4 personnes
Dans un entretien au Parisien-Aujourd'hui en France Dimanche, le co président du Parti de Gauche alerte les Français sur les multiples hausses de TVA qui vont intervenir le 1er janvier prochain. Une augmentation qui couterait 428 euros en moyenne par an pour une famille de quatre personnes.

Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de gauche, estime que face à l'injustice fiscale, "nous sommes en 1788", dans une interview  publiée ce dimanche 1er décembre dans Le Parisien-Aujourd'hui en France, le jour de la manifestation du Front de gauche à Paris sur ce thème qui, selon ses organisateurs, aurait rassemblé 180.000 personnes. De son côté, la préfecture de police s'est refusée à communiquer sur le nombre officiel de manifestants.

Contre la hausse de la TVA au 1er janvier

L'ancien candidat à la présidentielle réclame en premier lieu "l'abolition de la hausse de la TVA en janvier".

Selon lui, "les gens ne se méfient pas car le chef de l'Etat les a embrouillés avec le taux à 20%. Il ne leur a pas parlé du taux qui va passer de 5,5 à 10% pour un tas de petites choses de la vie quotidienne. L'augmentation de la TVA va coûter en moyenne 428 euros par an pour une famille de quatre personnes. Cela va porter sur les médicaments non remboursables, les maisons de retraite, la consommation d'électricité, les transports".

"La France est en 1788", déclare Jean-Luc Mélenchon en référence à l'année précédant la Révolution française. "Le système de l'impôt est rejeté par tout le monde car tous savent qu'il protège les privilégiés fortunés. Pourtant, il n'y a pas d'alternative : sans impôt, il n'y a plus d'Etat".

"Il faut donc établir un impôt universel et juste. Et abolir les privilèges. Tous les efforts reposent sur la classe moyenne. Les très riches et les très grandes entreprises ne contribuent pas à la hauteur de leurs moyens. Au contraire, ils se servent à pleines mains", juge le député européen.