Les réactions au discours de politique générale de Manuel Valls

Par latribune.fr  |   |  630  mots
Sur Twitter, Valérie Pécresse déplore le "vide sidéral de la pensée socialiste en matière économique"
La Tribune a sélectionné les principaux commentaires au discours du Premier ministre prononcé mardi à l'Assemblée nationale.

Le discours de Manuel Valls prononcé ce mardi devant les députés aura duré 47 minutes. Aussitôt terminé, les commentaires ne se sont pas faits attendre, notamment sur le réseau social Twitter. Tour d'horizon.

A droite, on déplore le "vide sidéral de la pensée socialiste en matière économique". C'est en tout cas l'opinion de Valérie Pécresse, la députée UMP des Yvelines et ancienne ministre du Budget, qui ne mâche pas ses mots sur Twitter:

De son côté, Nathalie Kosciusko Morizet, députée UMP de l'Essonne et candidate malheureuse à la Mairie de Paris,  raille le projet du Premier ministre qu'elle compare à la toile de Pénélope, qui ne se termine jamais.

Christian Estrosi, député-maire UMP de Nice, dénonce quant à lui un "laxisme" excessif:

 Hervé Morin, président du Nouveau Centre, député de l'Eure, salue la réforme des collectivités locales:

En revanche, Florian Philippot, le vice-président du Front national regrette la "Länderisation" de la France:

Le président de l'Assemblée des départements de France (ADF) Claudy Lebreton (PS) s'est déclaré mardi "abasourdi" après la proposition de Manuel Valls de supprimer d'ici à 2021 les conseils départementaux, nouvelle appellation des conseils généraux.

Dans un communiqué, il "dénonce vivement la brutalité de la méthode employée par le gouvernement puisqu'aucun échange préalable n'a eu lieu avec l'ADF avant cette annonce". Il demande aussi à être reçu "dans les meilleurs délais" par le Premier ministre.

Le coprésident du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, évoque, lui, un discours avec "beaucoup d'accents sarkoziens", notamment sur la "réorganisation des territoires", et parle d'un "reniement assumé", dans un communiqué de presse:

Quant à Jean Claude Mailly, secrétaire général de Force Ouvrière, il déplore l'allègement des cotisations patronales:

Thierry Lepaon, le numéro un de la CGT a pour sa part estimé que Manuel Valls n'a apporté "aucune réponse aux préoccupations exprimées par les Français lors des élections municipales". "On se demande si le gouvernement et la majorité ont bien compris ce qui s'est passé".