Les 10 annonces à retenir du discours de Manuel Valls

Division par deux du nombre de régions, suppression des charges patronales pour les employés payés au Smic... comptent parmi les principales mesures du discours de politique générale prononcé par le nouveau Premier ministre ce mardi devant les députés.
"Voilà l'effort de l'Etat. Il est à la hauteur de l'enjeu. 30 milliards de baisse du coût du travail, l'équivalent des cotisations familiales comme l'avait dit le président de la République, le 14 janvier dernier", a déclaré mardi Manuel Valls devant les députés.

Division par deux du nombre de régions

Manuel Valls a proposé mardi une vaste réforme territoriale avec notamment une réduction de moitié du nombre de régions d'ici à 2017 et la suppression des conseils départementaux "à l'horizon 2021"

"Je propose de réduire de moitié le nombre de régions dans l'Hexagone", a déclaré le Premier ministre lors de sa déclaration de politique générale à l'Assemblée nationale. Il y a 26 régions actuellement (dont 22 en métropole).

Suppression des conseils généraux

Manuel Valls a également décidé "d'engager le débat sur l'avenir des conseils départementaux", nouvelle appellation des conseils généraux. "Je vous propose leur suppression à l'horizon 2021" a-t-il ajouté.

Suppression de la clause de compétence générale pour les collectivités territoriales

Le nouveau chef du gouvernement a en outre proposé "la suppression de la clause de compétence générale" pour les collectivités territoriales. Cette clause permet à une collectivité - région, département ou commune - d'intervenir dans tous les domaines qu'elle juge nécessaire.

Évoquant "quatre changements majeurs susceptibles de dépasser les clivages partisans", il a annoncé "une nouvelle carte intercommunale, fondée sur les bassins de vie" qui entrera en vigueur "au 1er janvier 2018".

Depuis le 1er janvier dernier, toutes les communes sont regroupées en intercommunalités - communautés de communes, d'agglomérations, urbaines ou futures métropoles. Seule exception : Paris et la petite couronne, en attendant la création en 2016 de la métropole du Grand Paris.

Suppression des charges pour l'employeur d'un salarié payé au Smic

Dans le cadre du "pacte de responsabilité", les cotisations patronales à l'Urssaf (réseau de collecte des cotisations) seront "entièrement supprimées" au 1er janvier 2015, a indiqué mardi Manuel Valls. Cela permet d'aboutir à "zéro charge pour l'employeur d'un salarié payé au Smic", selon lui.

Dès lors, le barème des allègements existants entre le Smic et 1,3 fois le Smic "sera modifié en conséquence". "Nous y consacrerons 4,5 milliards d'euros", a-t-il souligné.

Baisse des cotisations familiales

Par ailleurs, "pour les salaires jusqu'à 3 fois et demi le SMIC, c'est-à-dire plus de 90% des salariés, les cotisations famille seront abaissées de 1,8 point au 1er janvier 2016", a-t-il aussi annoncé. "Cela représente un allègement supplémentaire de près de 4,5 milliards d'euros", a-t-il précisé.

Enfin, les travailleurs indépendants et artisans bénéficieront d'une baisse de plus de trois points de leurs cotisations famille dès 2015, ce qui représente 1 milliard d'euros, a-t-il ajouté.

Ces allègements s'ajoutent au crédit d'impôt compétitivité (CICE) qui représentera 20 milliards d'euros en 2015 pour les entreprises.

Une baisse du coût du travail de 30 milliards d'euros

Au total, Manuel Valls a promis une baisse du coût du travail de 30 milliards d'euros d'ici 2016:

"Voilà l'effort de l'Etat. Il est à la hauteur de l'enjeu. 30 milliards de baisse du coût du travail, l'équivalent des cotisations familiales comme l'avait dit le président de la République, le 14 janvier dernier."

Le gouvernement entend également agir sur les cotisations acquittées par les salariés, dans le cadre du "pacte de solidarité" : ainsi, dès le 1er janvier 2015, elles seront diminuées pour les salaires au niveau du SMIC, a annoncé le Premier ministre.

Cela représente "500 euros par an de salaire net supplémentaire. C'est presque la moitié d'un 13e mois pour un salarié payé au Smic", a expliqué le chef du gouvernement. Et de poursuivre: ce gain "sera dégressif entre le SMIC et 1,3 fois le SMIC".

Avec l'allègement de la fiscalité pesant sur les ménages modestes, "l'ensemble de ces mesures en faveur des ménages modestes représentera 5 milliards d'euros à l'horizon 2017", a-t-il indiqué.

50 milliards d'économies sur trois ans

Le Premier ministre Manuel Valls a affirmé mardi qu'il fallait poursuivre le redressement des comptes publics "tout au long du quinquennat" et confirmé l'objectif de réduire de 50 milliards d'euros la dépense publique de 2015 à 2017.

"Je suis dans le respect de nos engagements, pour le sérieux budgétaire, pas pour l'austérité", a-t-il déclaré dans sa déclaration de politique générale devant l'Assemblée nationale.

Expliquant néanmoins ne pas vouloir "casser la croissance", il a proposé un "changement de rythme pour éviter tout recours à l'impôt et financer le redressement de notre économie".

Pour cela, a-t-il confirmé, 50 milliards d'euros seront économisés sur la dépense publique, un "effort (qui) sera partagé par tous".

"L'Etat et ses agences en prendront la plus grande part, 19 milliards d'euros; 10 milliards proviendront de l'assurance maladie et 10 milliards supplémentaires des collectivités locales", a-t-il détaillé. Et "le reste viendra d'une plus grande justice, d'une mise en cohérence et d'une meilleure lisibilité de notre système de prestations", a-t-il déclaré, sans davantage fournir de détails.

Pour faire des économies, il a également énoncé "l'objectif d'engager le débat sur l'avenir des conseils départementaux", se disant favorable à leur "suppression à l'horizon 2021"

Réduction de l'impôt sur les sociétés, suppression de la C3S, et de plusieurs petites taxes à faible rendement

Le Premier ministre Manuel Valls s'est aussi engagé mardi à une baisse de l'impôt sur les bénéfices des sociétés et à la suppression d'un impôt sur le chiffre d'affaires, ainsi qu'une série de petites taxes sur les entreprises.

Le taux normal de l'impôt sur le résultat des sociétés sera "abaissé à 28% d'ici 2020, avec une première étape en 2017", a déclaré Manuel Valls. Il s'est également engagé à la suppression en trois ans de la "C3S - contribution sociale de solidarité des sociétés -" et a confirmé celle de "plusieurs dizaines de petites taxes complexes et de faible rendement".

Présentation de la loi sur la transition énergétique présentée "avant l'été"

En outre, la loi sur la transition énergétique sera présentée "avant l'été" et comprendra l'objectif de limiter le nucléaire à 50% de la production d'électricité d'ici 2025, a confirmé mardi le Premier ministre Manuel Valls.

"La transition énergétique sera l'une de mes priorités", a affirmé le Premier ministre qui veut s'appuyer sur "une stratégie bas carbone" pour faire face à "l'enjeu planétaire majeur" du climat.

Pas de modification de la réforme des rythmes scolaires

Enfin, le Premier ministre a annoncé qu'il ne modifierait pas la réforme des rythmes scolaires, qui est une "bonne réforme", mais en assouplirait les modalités. "L'aménagement des rythmes scolaires est une bonne réforme car avec elle beaucoup plus d'enfants ont accès à des activités périscolaires, sportives, culturelles très complémentaires de l'éducation donnée par les enseignants", a-t-il fait valoir dans un hémicycle agité.

Pour l'instant, seules 17% des communes sont passées à la semaine de quatre jours et demi dès la rentrée 2013. Parmi les communes restantes, 93% s'y sont déjà engagées pour la rentrée 2014, a rappelé le Premier ministre.

Pour aller plus loin:

>> Les réactions au discours de politique générale de Manuel Valls

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Commentaires 55
à écrit le 09/04/2014 à 16:40
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2017 pour la division par deux des régions. 2021 pour la suppression des départements. Et pourquoi pas maintenant ? Comme tout le reste, c'est de l'enfumage. Dès 2017, aucun d'entre eux ne sera plus au gouvernement...

à écrit le 09/04/2014 à 10:52
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Ce qui est drôle dans tout cela, c'est que la réforme territoriale de Sarkozy contre laquelle le PS avait lutté avec des arguments complètement excessifs était finalement beaucoup plus consensuelle que celle-ci. Sur le fond, on verra bien ce que cela...

à écrit le 09/04/2014 à 9:48
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Infecte l'attitude des députés de droite qui ont organisé un chahut permanent. Insupportable. Je hais ces gens, cette droite qui considère que le pouvoir qu'ils n'ont plus leur a été volé, bref, une droite réactionnaire, intolérante, partisane, affa...

le 09/04/2014 à 10:49
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Les socialistes ont toujours fait la même avec les gens de droite... et même pire en empêchant systématiquement les gouvernements du bord opposé de gouverner. Aujourd'hui, ils reviennent avec les mêmes recettes que celles qu'ils ont combattu. Si cela...

le 09/04/2014 à 12:33
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JB38 vous avez la mémoire courte heureusement que les archives de l'INA sont là pour nous remettre en mémoire si celle-ci est défaillante ou trop politisée dans le sens que la gauche laverait plus blanc que la droite et vis et versa. Nos politiciens ...

à écrit le 09/04/2014 à 9:35
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Matraquage fiscal jusqu'en 2017 donc. Et baisses d'impôts promises à ce moment-là, l'année des présidentielles. M Valls nous prendrait-il pour des billes?

à écrit le 09/04/2014 à 9:32
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Baisse de ... sur le smic: encore un effet de seuil débile qui va pénaliser les petits et moyens salaires. En règle générale, de ce discours, on peut comprendre "haro sur les classes moyennes". Serait-ce étonnant de ne pas voir de critiques journali...

à écrit le 09/04/2014 à 8:42
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amusant qu'une des premières mesures de Ayrault: suppression du conseillé territorial de fillon (qui remplaçait le conseiller régional et général), revienne à peine 2 ans après avec valls.

à écrit le 09/04/2014 à 8:39
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la baisse des charges patronales sur les bas salaires parait intéressante mais en fait c'est une erreur monumentale. C'est un soutien dangereux à l'orientation bas de gamme de nos industries car même sans charges la compétition est perdu d'avance fac...

à écrit le 09/04/2014 à 8:17
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Commençons par éliminer tout ce qui du politique sans lendemain réel donc tout ce qui dépasse 2016 car ce n'et pas déjà en 2017 que des réformes de fond seront entreprises, après ce nettoyage regardons ce qui est proposé. D'abord pour ce qui concerne...

à écrit le 09/04/2014 à 8:14
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Mr Valls entrain d’énumérer les Hommes qui ont fait notre Histoire, c'est digne de la grenouille qui voulait être aussi grosse qu'un boeuf! Il ne nous amène, ni la confiance, ni l'espoir, mais on saura les trouver aux élections européenne!

à écrit le 09/04/2014 à 1:46
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Sa très très grosse priorité n'était pas Dieudonné et Alain Soral?

le 09/04/2014 à 6:36
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Quand même !

à écrit le 08/04/2014 à 22:26
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Qu'importe, on n'exporte pas! On nous fait dans les Commandements? Tu t'habilleras en fille, Ton bac ne vaudra rien, Tu aidera les autoctones qui tabassent leurs enfants, Tu parresseras, Point ne t'habillera, tu paresseras en pantoufle sur le dos des...

le 09/04/2014 à 5:22
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Revoir d'urgence l'orthographe !

le 09/04/2014 à 10:55
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Vous avez raison. Encore une victime des pédagogues de gauche. C'est le résultat d'une éducation nationale qui s'occupe de tous les maux de la société, mais qui ne fait plus son travail de transmission de la lecture, de l'écriture...

à écrit le 08/04/2014 à 20:28
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Trop peut trop lent; et beaucoup de velléités comme toujours!

à écrit le 08/04/2014 à 20:24
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VALLS se fout de nous: les rythmes scolaires de PEILLON empêchent les enfants de faire des activités extra scolaires le mercredi matin; c'est juste le contraire. Nul et toujours pas de sanction des municipales.

le 08/04/2014 à 21:50
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Activités le mercredi matin ??? Empeche les parents irresponsables de fair ela grasse mat' plutot non ?

à écrit le 08/04/2014 à 19:30
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Bas salaires. Familles modestes. Smic toujours pour les mêmes. Qui va profiter. Les restaurateurs. Grandes surfaces. Et les classes moyennes vont continuer a racker://fr.yahoo.com/

à écrit le 08/04/2014 à 18:49
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S'il arrive à faire tous cela, il est balèze ! Le seul souci, c'est qu'il n'a pas dit où trouver l'argent pour financer tous ses projets. Cela me semble bien difficile voir flou. Sans parler des élus locaux qui vont se révolter pour garder leur gât...

à écrit le 08/04/2014 à 18:49
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C'est une ânerie de réduire la part du nucléaire. Marre de ce petit monde médiatico-politique qui vit dans le virtuel. Beaucoup de leurs annonces, mais en particulier celle-là, vont détériorer la situation, et ne sont prises que parce qu'elles son...

le 09/04/2014 à 5:25
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Sauf que beaucoup de réacteurs ont dépassé la date limite et que ce n'est pas un bon calcul de les maintenir compte tenu des coûts de rénovation et risques.

le 09/04/2014 à 12:23
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Le nucléaire va êtra abandonné partout dans le monde parce que c'est trop cher.

le 09/04/2014 à 13:26
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Totalement d'accord avec @quelle transition. Le nucléaire est un des atouts de la France. mais d'aucuns veulent nous faire revenir au charbon, comme en Allemagne...

à écrit le 08/04/2014 à 18:45
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J ai bien peur que ce soit du vent 2018 2020 et en 2040 impôts societe a 15% ??? On verra les faits ....... Le promesses n engagent que ceux qui les ecoutes

à écrit le 08/04/2014 à 18:35
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Disparition des départements en 2020?Dès demain nous aurons des réunions avec nos copains des syndicats pour établir une riposte.Il faut arreter de taper toujours sur les memes

le 08/04/2014 à 19:09
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Ah bon? Et depuis quand on vous tape dessus? Depuis quand vous avez votre retraite basée sur la moyenne de vos 25 meilleures années? Depuis quand vous risquez de perdre votre emploi? Depuis quand vous cotisez à l'assurance chômage?

le 08/04/2014 à 21:47
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... Depuis qu'ils ont des jours de carence sur leurs arrêts-maladie, voyons !!! ... ah bon .. ils n'en ont pas, eux ???!

le 09/04/2014 à 7:03
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Nous allons paralyser la France et vous verrez que la force tranquille est toujours là.

le 09/04/2014 à 7:18
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vous avez raison. Mettez vous en greve, ce sera le meilleur moyen de vous faire rejeter définitivement par tous les français qui en ont marre de vous engraisser

le 09/04/2014 à 7:55
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Vous n'avez pas encore lu le livre d'une cadre (Zoé Shepard) d'un conseil régional du "Absolument débordée" ou comment faire 35 heures en un mois. Même au US ils en ont parlé !

le 09/04/2014 à 23:37
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Zoé Shepard, polytechnicienne, pouvait choisir un poste au lieu d'une planque... Quand ils finissent directeurs de recherche, directeurs de service de production, etc. : Ils s'ennuient moins. Accessoirement, qui était le plus en cause dans ces livr...

à écrit le 08/04/2014 à 18:16
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ça vient du PS et c'est plus fort que Sarko... mdr hollande n'a rien compris

à écrit le 08/04/2014 à 18:12
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hausse des retraites..

le 08/04/2014 à 18:34
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Surtout pas ! Déjà qu'on est les plus généreux d'europe en pourcentage du PIB pour les retraites...

à écrit le 08/04/2014 à 18:05
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2021 pour supprimer les conseils généraux...ça c'est du courage...

le 08/04/2014 à 18:11
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Oui, du courage pour ses successeurs à qui il aura savonne la planche !

à écrit le 08/04/2014 à 17:43
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Vision d'avenir= 000.C'est pas mobilisateur du tout.Ils sont ou les grands projets pour la France.C'est digne d'un comptable pas d'un PDG.Il est loin son idole Clemenceau

à écrit le 08/04/2014 à 17:39
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Pourquoi attendre 2021 pour supprimer les conseils généraux/départementaux , c'est tout de suite et pas dans 7 ans.

à écrit le 08/04/2014 à 17:36
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Concrètement l'etat ne fait aucun effort,il redistribue l'argent des contribuables autrement.Il 'y a aucun grand projet d'avenir .C'est du niveau de l' epicier du coin.

le 08/04/2014 à 17:55
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Avez-vous lu l'article avant d'écrire ?

à écrit le 08/04/2014 à 17:32
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Autrement dit, les employés très qualifies, les chercheurs, les cadres , tout de qui fait l'innovation continueront à payer plein pot! La France sera un pays de non-qualifies, les autres seront parti...

à écrit le 08/04/2014 à 17:30
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la disparition des départements et la diminution par deux du nombre des régions ne sera jamais acceptée par les appareils politiques. Il faudra passer par un réferendum, mais vus les résultats du referendum alsacien sur le sujet ce n'est pas gagné.

le 09/04/2014 à 6:38
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Que des effets d'annonce destinés à éviter la méga branlée que les socialos vont QUAND MÊME se prendre à toutes les élections !

à écrit le 08/04/2014 à 17:26
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concernant les charges sur les salaires....... pure délire....... et pas un sou pour financer tout ça.....

le 08/04/2014 à 17:59
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@Curieux37 : pas un sous dites-vous ? Qui croyez-vous sera le dindon de la farce dans tout ça ? Qui est l'Etat, sinon vous, moi, nous tous ? Le MEDEF peut se frotter les mains !

à écrit le 08/04/2014 à 17:22
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C'est beau le socialisme. Tout le monde au SMIC, puisque fiscalement c'est ce qu'il y a de plus avantageux pour les entreprises. Mais alors, qui paiera le social ?

le 08/04/2014 à 17:27
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surtout que ça faity 20 ans qu'on baisse les charges sur les abs salaires et que ça ne change.... strictement rien......

le 08/04/2014 à 17:37
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C'est beau l'Allemagne, supprimons le SMIC pour que tout le monde soit en dessous du SMIC. Mais alors qui paiera le social ?

le 08/04/2014 à 17:39
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Voilà une question qu'elle est bonne et pertinente. La réponse socialiste serait de compenser par une fiscalité alourdie sur les hauts salaires mais Valls n'en pipe mot. J'ai bien peur que les allègements de charge n'aillent dans les poches des emplo...

le 08/04/2014 à 17:50
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En suivant votre logique, @@Gazzza, il faudrait donc augmenter les charges sur les bas salaires pour que les smicards aient une bonne retraite et pas de plafond de verre ? Dans ce cas, que faites vous des chômeurs ? Quand à @curieux37, toutes les étu...

le 08/04/2014 à 18:21
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de @Gazzza. Vous avez omis la moitié de mon argument qui était que les charges doivent être payées, et qui si elles n'étaient pas payées par les entreprises, ni par les hauts salaires, alors le manque à gagner pour la sécu sera repercutée sur les sa...

le 08/04/2014 à 18:40
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Vous avez raison, j'ai été un peu rapide. Mais pour remplir le carnet de commande il ne suffit malheureusement plus d'augmenter le pouvoir d'achat, car ça se répercute en majorité sur les importations et donc l'endettement... Ce qu'il faut c'est augm...

à écrit le 08/04/2014 à 17:19
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qu'il montre l'exemple en diminuant le nombre de deputes et le senat

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