Déficit public : la mise en place d'un délai liée au prochain pacte de stabilité (Juncker)

Par latribune.fr  |   |  234  mots
Jean-Claude Juncker a insisté sur la nécessité pour Paris de passer aux actes en matière de réduction du déficit. (Photo : Reuters)
Le candidat des conservateurs à la présidence de la Commission européenne ne voit pas "a priori" d'éléments permettant de prolonger le délai mais le contenu du prochain pacte de stabilité pourrait changer les choses.

L'ancien Premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Juncker s'est prononcé contre un délai à la France pour la réduction de son déficit, sans toutefois rejeter cette hypothèse en fonction du contenu du prochain pacte de stabilité, dans un entretien publié vendredi dans Le Figaro.

"A priori, je ne vois pas d'élément qui permettrait de prolonger ce délai", a déclaré le candidat des conservateurs à la présidence de la Commission européenne. Et d'ajouter :

"Beaucoup dépendra du programme de stabilité que Paris doit présenter à la fin du mois. Manuel Valls assure que la France est liée par les engagements pris avec ses partenaires. Nous allons voir ce qu'il en est."

"Aucun risque pour l'euro, si la France fait ce qu'elle a à faire"

Pour autant, Jean-Claude Juncker a insisté sur la nécessité pour Paris de passer aux actes en matière de réduction du déficit.

"La mise en œuvre des réformes "structurelles" est essentielle. Il ne suffit pas que les réformes soient annoncées. Il faut aussi qu'elles apparaissent au Journal officiel, qu'elles soient effectivement engagées."

D'autant que selon lui, "la France n'est pas sur le déclin, ni même le malade de l'Europe. […] Je ne vois aucun risque pour l'euro, si la France fait ce qu'elle a à faire".

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