Le déficit courant de la France se creuse à 1,5 milliard d'euros en mars

Par latribune.fr  |   |  294  mots
C'est sur son point faible, les exportations de marchandises, que l'économie française a le plus pêché. (Photo : Reuters)
Le déficit des paiements courants de la France est ressorti à 1,5 milliard d'euros en mars, soit légèrement plus que celui de 1,4 milliard enregistré en février, selon les données publiées mardi par la Banque de France.

C'est la conséquence la plus ennuyeuse du déficit de la balance commerciale de la France. En mars, le solde des paiements courants, considéré comme la meilleure mesure de la bonne santé d'une économie, a encore été négatif, à -1,5 milliard d'euros, selon le rapport publié mardi par la Banque de France. Il s'est même creusé de 100 millions d'euros par rapport au mois de février.

Les échanges de marchandises, bête noire de l'économie française

Sans surprise, c'est sur son point faible, les exportations de marchandises, que l'économie française a le plus pêché. Les échanges de biens, qui incluent depuis janvier le négoce international autrefois classé dans les services, ont en effet été déficitaires de 3,9 milliards d'euros, contre 3,2 milliards d'euros en février.

Par ailleurs, comme à son habitude, le solde des investissements, qui mesure la différence entre les investissements français à l'étranger et les investissements étrangers en France, a été négatif à hauteur de 1,4 milliard d'euros.

Les transferts courants, enfin, qui mesurent les sorties d'argent du pays de la part de résidents sans contrepartie, ont été déficitaires de 3,8 milliards d'euros, sans évolution par rapport au mois précédent.

Bonne tenue dans les services et les investissements en portefeuille

En revanche, la France peut encore compter sur ses points forts. Le solde des services, par exemple, a été positif de 2,9 milliards d'euros, en hausse par rapport aux 2,3 milliards engrangés en février.

Le solde des revenus a quant à lui été excédentaire de 3,3 milliards d'euros. Et les investissements de portefeuille ont enregistré des entrées de nets de capitaux de 46,1 milliards d'euros.

En revanche, les autres investissements (prêts et emprunts) accusent des sorties nettes de 47,3 milliards d'euros.