Le taux de chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) est resté stable au premier trimestre 2014, à 9,7% en France métropolitaine, selon les chiffres de l'Insee publiés jeudi, contre les 9,8% annoncés dans un premier temps, après 9,9% les trois trimestres précédents.
Avec les départements d'outre-mer, le taux de chômage a été révisé à 10,1% de la population active au quatrième trimestre 2013 (10,2% annoncé auparavant), après 10,3% lors des trois trimestres précédents.
Baisse de 0,2 point sur un an
Globalement, sur un an, l'Insee constate une baisse de 0,2 point, le nombre de chômeurs s'établissant à 2,779 millions sur les trois premiers mois de l'année.
Sur ce même premier trimestre 2014, le nombre de demandeurs d'emploi sans activité, l'autre indicateur du chômage, a continué d'augmenter de 42.000 nouveaux inscrits à Pôle emploi, battant chaque mois de nouveaux records.
Cette divergence entre les deux indicateurs s'explique par le fait qu'ils ne mesurent pas le chômage de la même manière: Pôle emploi recense les demandeurs d'emploi inscrits sur ses listes alors que l'Insee mesure son taux à partir d'une enquête effectuée chaque trimestre auprès de 110.000 personnes. Le taux de l'Insee est le seul indicateur reconnu à l'international.
Les jeunes et les séniors
Malgré la stabilisation observée au premier trimestre par l'Insee, la situation s'est légèrement dégradée pour les jeunes (+0,2 point) et les séniors (+0,3 point).
Le taux de chômage des 24 ans et moins s'établit à 22,9%, mais reste en nette baisse sur un an (-2,0 points). En ce qui concerne les 50 ans et plus, ils restent la catégorie la moins touchée par le chômage, à 6,7%, mais leur situation s'est légèrement détériorée sur un an (+0,2 point).
Le taux de chômage de l'Insee a atteint son pic historique (10,4% en métropole) à deux reprises, en 1994 et en 1997. Sur les 30 dernières années, il a atteint son plus bas niveau (6,8%) en 2008, peu avant la crise financière mondiale.