Budget : les contre-propositions de députés PS frondeurs

Par latribune.fr  |   |  277  mots
Ces élus souhaitent en outre le financement de 300.000 contrats aidés supplémentaires. (Photo : Reuters)
Le budget du gouvernement dévoilé lundi ne plaît pas à ces élus, qui estiment que la "politique économique de la France doit rechercher l'efficacité". Ils proposent un "rallumage de la consommation" en soutenant le pouvoir d'achat des ménages.

Des députés PS frondeurs ont dévoilé lundi soir des propositions fiscales et sociales qui divergent de celles présentées par le gouvernement dans son budget rectificatif. Ils proposent une réorientation des textes budgétaires à venir portant au total selon eux sur "1 point de PIB".

"La politique économique de la France doit rechercher l'efficacité, elle ne saurait aggraver les inégalités", préviennent notamment les parlementaires, parmi lesquels figurent Christian Paul, Jean-Marc Germain, Pouria Amirshahi, Fanélie Carrey-Conte ou encore Laurent Baumel. Ils comptent déposer des amendements aux futurs collectifs budgétaires et projets de loi de finances 2015 et 2016.

  • "Rallumer la consommation" en s'inspirant de l'Italie

Pour ces députés, les problèmes économiques de la France proviennent pour partie d'une "insuffisance de la demande". Ils prônent donc un "rallumage de la consommation, obtenu en portant le soutien au pouvoir d'achat des ménages à 16,5 milliards (contre 5 milliards prévus actuellement), à l'image de celui engagé par Matteo Renzi en Italie".

  • Vers une fusion CSG/impôt sur le revenu

"Nous défendons l'idée d'une mesure unique et puissante : la création de taux réduits de CSG pour les classes moyennes et populaires. Les tranches seraient identiques à celles de l'impôt sur le revenu, ouvrant la voie à une fusion ultérieure", expliquent ces parlementaires.

Ils souhaitent en outre le financement de 300.000 contrats aidés supplémentaires.

  • Baisse conditionnelle des cotisations patronales

Ces élus du PS veulent toutefois respecter les objectifs budgétaires. Des marges pourraient ainsi être trouvées via un ciblage du crédit d'impôt compétitivité emploi (Cice) ou des baisses de cotisations patronales sous condition.