Contre le chômage des jeunes, Najat Vallaud-Belkacem mise sur l'entrepreneuriat

Par latribune.fr  |   |  276  mots
"Je suis convaincue qu'une part importante de la solution contre le chômage des jeunes réside dans l'entrepreneuriat", a déclaré Najat Vallaud-Belkacem. /Reuters
La ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports veut développer l'entrepreneuriat pour lutter contre le chômage des jeunes. Elle refuse la proposition du Medef d'instaurer un SMIC-jeune, un "sous-salaire" selon elle.

"Le patronat doit sortir de la posture qui consiste à répéter que la solution au chômage des jeunes réside dans un sous-statut et un sous-salaire". Aux propositions du Medef, Najat Vallaud-Belkacem préfère un nouveau statut d'entrepreneur pour aider les jeunes à trouver du travail.

Un statut d'étudiant entrepreneur dès la rentrée prochaine

Dans un entretien aux Echos, Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, évoque, en plus du renforcement de l'apprentissage, la création d'un statut d'étudiant entrepreneur. L'idée est de développer l'entrepreneuriat pour lutter contre le chômage des jeunes, indique-t-elle dans un entretien aux Echos mercredi. 

"Je suis convaincue qu'une part importante de la solution contre le chômage des jeunes réside dans l'entrepreneuriat. Il y a un gros potentiel : en France, les jeunes sont bien formés et pleins d'idées, mais ils créent moins d'entreprises que chez nos voisins. Un statut d'étudiant entrepreneur sera donc mis en place dès la prochaine rentrée pour leur permettre de conserver leur sécurité sociale étudiante tout en étant formés à la création d'entreprise et accompagnés."

Des prêts doublés pour les jeunes 

"Dans le cadre de la politique de la ville", Najat Vallaud-Belkacem veut "créer une vingtaine d'écoles de l'entrepreneuriat à la rentrée" et assure que "les prêts à la création d'entreprise accordés par  BPI france vont être doublés, de 7.000 à 14.000 euros, pour les jeunes de ces quartiers."

Enfin, concernant l'apprentissage, la ministre demande aux entreprises "de jouer aussi le jeu en osant miser sur des jeunes."