François Hollande avait assuré Barack Obama de son soutien dans l'opération en cours en Irak. Il va plus loin.

 "Afin de répondre aux besoins urgents exprimés par les autorités régionales du Kurdistan, le chef de l'État a décidé, en accord avec Bagdad, de faire acheminer des armes dans les heures qui viennent", est-il écrit dans un communiqué de l'Élysée publié ce mercredi.

Le type d'armes et leur quantité ne sont pas précisées, pas plus que la manière dont elles seront acheminées pour les peshmergas, ces combattants kurdes qui luttent actuellement contre les forces armées de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL).

Pas d'intervention militaire directe prévue

Dans le communiqué, la présidence argue:

"La situation catastrophique à laquelle doit faire face la population dans la région du Kurdistan irakien nécessite la poursuite et l'amplification de la mobilisation de la communauté internationale."

Dimanche, Laurent Fabius, le chef de la diplomatie française s'est rendu à Badgad. Il a affirmé que la France ne prévoyait pas d'intervention militaire directe mais qu'elle poursuivrait son soutien humanitaire et laisserait "les Irakiens mener le combat".

L'Union européenne prépare une réunion extraordinaires des ministres des Affaires étrangères sur ce conflit.