Sur Twitter, les politiques (presque) unanimement critiques sur la démission du gouvernement Valls

Par latribune.fr  |   |  588  mots
Selon beaucoup de personnalités politiques notamment, l'heure de la dissolution de l'Assemblée nationale a sonné.
Ce lundi, l'Elysée a dévoilé dans un communiqué que Manuel Valls a présenté la démission de son gouvernement à François Hollande. Dans la foulée, le Président a conforté son Premier ministre en le chargeant de constituer une nouvelle équipe gouvernementale. Sur Twitter, les politiques -de gauche comme de droite- ne sont pas convaincus par ce choix.

Moins de cinq mois après sa mise en place, le gouvernement Valls connaît déjà un remaniement. Après une fin de semaine marquée par une énième fronde du ministre de l'Economie Arnaud Montebourg, Manuel Valls a remis ce lundi la démission de son gouvernement au Président de la République. Un choix que l'ensemble du spectre politique critique sur le réseau social Twitter.

Un "record de brièveté"

Parmi les (nombreux) pourfendeurs, il y a ceux qui voient dans ce nouveau remaniement un couac, une "improvisation", un "aveu d'échec" de plus pour le gouvernement. C'est le cas notamment du sénateur-maire (UMP) de Compiègne Philippe Marini, du député (UMP) du Pas-de-Calais Daniel Fasquelle et du sénateur de Paris et secrétaire national du PCF Pierre Laurent.

"L'homme fort est désormais Valls"

Pour d'autres, de droite comme le député (UMP) de la Manche Philippe Gosselin, ou de gauche comme le sénateur (PS) de la Nièvre Gaëtan Gorce, cette démission est le symbole d'une perte d'autorité du président, jugé incapable de mettre au pas un ministre frondeur, et de l'avènement du Premier ministre.

"Hollande (...) n'a plus de majorité"

La démission du gouvernement -que l'on peut désormais nommer "Valls I" pour l'Histoire- s'apparente aussi à une perte de majorité pour François Hollande, selon de nombreux politiques parmi lesquels le député de l'Essonne et président de Debout la République Nicolas Dupont-Aignan et le député-maire (UMP) de Nice Christian Estrosi.

"Il ne reste plus que redonner la parole au peuple par une dissolution"

Suite à cette "perte de majorité" pour les socialistes, une solution semble s'imposer devant toutes les autres, selon notamment le vice-président du Front national Louis Aliot ainsi que le député (UMP) de Seine-et-Marne Franck Riester: la dissolution de l'Assemblée.

"Courage" et "cohérence"

Les soutiens à François Hollande, en revanche, se font plutôt rares. Le député (PS) de la Vendée Hugues Fourage écrit néanmoins: