Les villes françaises où la fiscalité est la plus modérée

Par latribune.fr  |   |  410  mots
La capitale est la première du classement si on la compare aux autres grandes villes du pays.
Le Forum pour la gestion des villes a étudié dans le détail la fiscalité des villes de l'Hexagone. Si les écarts peuvent varier de 10 points d'une commune à l'autre, le rapport note néanmoins que ces taxes ont globalement peu augmenté en 2014.

Où faut il emménager pour payer le moins de taxes ? Le Forum pour la gestion des villes départage ces dernières en passant au crible dans son rapport annuel les différents taux d'imposition en 2014. Taxe d'habitation (TH), taxe foncière sur le bâti (FB) et le non bâti (FNB), les métropoles où il fait bon vivre sa fiscalité du point de vue des ménages sont...

La région parisienne tire son épingle du jeu

En tête du palmarès, Paris joue au coude à coude avec Boulogne-Billancourt. La faible pression fiscale dans la capitale s'illustre par un taux de taxe d'habitation cumulé (ville et groupement) fixé à 13%, soit plus de 10 points en dessous du taux moyen constaté en France (24%). L'écart est également significatif en ce qui concerne la taxe sur le foncier bâti : le taux cumulé est de 8% à Paris, contre en moyenne 16% sur l'ensemble des villes. Même chose sur le foncier non bâti, avec un taux de 16% à Paris, contre 29% pour les autres villes françaises.

La capitale est la première du classement si on la compare aux autres grandes villes du pays. Elle est très proche de Boulogne-Billancourt. S'agissant du taux de taxe d'habitation il atteint 13,38% à Paris (ville plus groupement), contre 17,87% à Boulogne.  En revanche, s'agissant du foncier bâti, Boulogne Billancourt bat Paris, avec 8,01% contre 8,37% pour Paris.

 En troisième position, on trouve Saint Denis, avec un taux global de taxe d'habitation de 20,33%. La ville la plus chère est Lille (45,65% de TH). Marseille est proche (40,57%).

Un faible recours global au levier fiscal

Au delà du palmarès, le Forum remarque que la progression globale des taux de taxes des ménages est bien inférieure en 2014 (+0,5%) à celle de 2009 (+4,2%). La raison serait entre autre politique :

"En cette année d'élections municipales, les grandes villes et leurs groupements ont très peu utilisé le levier fiscal, la progression moyenne des taux des taxes ménages ressortant à +0,5% en 2014 [...] et elle est même nulle si l'on ne prend pas en compte dans la moyenne les +20% de la communauté urbaine de Marseille" remarque le rapport.

En bas du classement, les villes aux taux d'imposition les plus élevés se répartissent au quatre coin du territoire français : Nîmes avec 83% de taxe foncière sur le non-bâti, Lille avec 33% de taxe d'habitation, suivi de Marseille (27% de TH), Nantes (24% de TH) et enfin Strasbourg (24% de TH et 68% de FNB).