Autoroutes : Bruxelles valide le plan de relance de 3,2 milliards d'euros par les concessionnaires

Par latribune.fr (avec AFP)  |   |  278  mots
Les sociétés d'autoroutes verront leur concession prolongée en contrepartie d'importants investissements.
Les sociétés d'autoroutes s'engagent à investir 3,2 milliards d'euros dans la maintenance et la mise aux normes environnementales du réseau autoroutier français. Cette annonce intervient au moment où le gouvernement veut taxer leurs profits...

La Commission européenne devrait avaliser prochainement 3,2 milliards d'euros sur les 3,6 milliards au total du plan de relance autoroutier, qui prévoit que les sociétés concessionnaires engagent des travaux en échange d'un allongement de la durée de leurs concessions, selon le quotidien Les Echos.

Selon les informations des Echos, "la Commission européenne devrait avaliser dans les prochains jours 3,2 milliards d'euros sur les 3,6 milliards (répartis sur 26 opérations) que prévoyait ce programme mis au point l'été dernier".

Climat glacial

Si elle est actée, cette décision va tomber dans un climat glacial entre les autoroutiers et le gouvernement, avec l'abandon de l'écotaxe, et les velléités réaffirmées de la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, d'y remédier au niveau budgétaire en taxant les profits des concessionnaires.

Ce plan, en discussion entre l'État et les sociétés concessionnaires d'autoroutes depuis plus de deux ans, prévoit des travaux de sécurisation, parkings relais pour les routiers, parkings d'autopartage, lien entre autoroutes et réseau secondaire.

15.000 emplois créés

Le but est d'adapter les infrastructures aux évolutions du trafic et donc à le fluidifier, à améliorer la sécurité des usagers ou encore à réaliser des travaux de mise aux normes environnementales. Le montant total de 3,6 milliards d'euros est à la charge exclusive des concessionnaires autoroutiers.

Les sociétés d'autoroutes obtiendraient en contrepartie un prolongement de leurs concessions (entre quatre mois à six ans, selon les sociétés). Mais, selon le quotidien, il s'agit "aussi et surtout, côté pouvoirs publics, de créer 15.000 emplois en relançant l'activité dans le secteur des travaux publics".