45.000 emplois aidés supplémentaires votés par l'Assemblée

Par latribune.fr  |   |  273  mots
Le coût de la création de 45.000 emplois aidés s'élève à 480 millions d'euros en autorisations d'engagement et à 175 millions d'euros en crédits. (Crédits : (c) Copyright Thomson Reuters 2013. Check for restrictions at: http://about.reuters.com/fulllegal.asp)
L'Assemblée nationale a adopté lundi soir la création de 30.000 contrats d'accompagnement vers l'emploi de plus et 15.000 emplois d'avenir supplémentaires dans le projet de budget 2015. L'Hémicycle s'est également prononcé en faveur d'un renforcement des aides à l'apprentissage.

Au lieu des 50.000 emplois aidés supplémentaires votés en commission et annoncés depuis plusieurs semaines par le groupe socialiste, ce sera  45.000 finalement. L'Assemblée nationale a adopté lundi 3 novembre au soir la création de 30.000 contrats d'accompagnement vers l'emploi (non marchand) de plus et 15.000 emplois d'avenir supplémentaires dans le projet de budget 2015. En outre, 5.000 services civiques ont été rajoutés, via un amendement PS défendu par Bruno Le Roux.

Le coût de cette mesure s'élève à 480 millions d'euros en autorisations d'engagement (limite supérieure des dépenses pouvant être engagées) et 175 millions d'euros en crédits de paiement (limite supérieure des dépenses pouvant être ordonnancées ou payées pendant l'année), dont 15 millions d'euros pour accroître les moyens des missions locales en vue de l'accompagnement et du suivi des emplois d'avenir.

Aides à l'apprentissage accrues

L'Assemblée nationale s'est également prononcée, lundi soir, en faveur du financement de la nouvelle aide aux employeurs d'apprentis promise en septembre par François Hollande. Cela permettra de financer la nouvelle prime de 1.000 euros pour l'accueil depuis la rentrée de tout nouvel apprenti dans les entreprises de moins de 250 salariés.

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Le coût est évalué à 60 millions d'euros pour la première année. "Afin de respecter les engagements du gouvernement concernant la maîtrise des dépenses de l'État, cette révision à la hausse des dépenses de la mission sera compensée à due concurrence dans la suite de l'examen du projet de loi de finances", précise l'amendement du gouvernement.