L'emploi intérimaire en net recul

Par latribune.fr (avec AFP)  |   |  196  mots
La construction accuse la plus forte baisse sectorielle avec une chute de 7,6% de son effectif intérimaire (-8.200 postes) au troisième trimestre 2014.
Il a diminué de 4% au troisième trimestre 2014 par rapport au trimestre précédent, selon des données publiées mercredi par le ministère du Travail. La construction accuse la plus forte baisse.

A la fin du troisième trimestre 2014, le nombre d'intérimaires s'établissait à 518.500 en France métropolitaine. Cela correspond à une baisse de 21.800 postes par rapport au second trimestre, soit une diminution de 4%, révèlent des données publiées par le ministère du Travail mercredi 7 janvier.

En dépit d'une hausse de 2,3% au second trimestre, l'intérim est orienté à la baisse depuis le début de l'année 2014 et a notamment connu une chute de 2,8% entre janvier et mars. Ces chiffres sont d'autant plus significatifs que l'intérim est considéré comme un indicateur précurseur des tendances sur le marché de l'emploi.

 Le tertiaire, la contruction et l'industrie en chute

La construction accuse la plus forte baisse sectorielle avec une chute de 7,6% de son effectif intérimaire (-8.200 postes), qui s'établissait à 99.500 personnes à la fin du troisième trimestre. Le secteur de l'industrie, avec 229.700 intérimaires à la fin du troisième trimestre, perd 7.300 postes (-3,1%) sur la période.

Le secteur tertiaire suit la tendance avec une perte de 6.400 postes intérimaires (-3,3%), son effectif intérimaire s'élevant à 186.100 sur le troisième trimestre. La durée moyenne des missions demeure stable à 1,7 semaine.