La loi Macron recueille les éloges d'un aréopage d'économistes

Par latribune.fr  |   |  301  mots
La loi Macron est actuellement en cours de discussion à l'Assemblée nationale. Des amendements ont déjà été adoptés.
Le collège d'économistes appelés à se prononcer sur l'impact de la loi Macron sur les volets du travail du dimanche et du transport en autocar a exprimé un certain enthousiasme sur ses effets.

La loi Macron est ambitieuse, et le gouvernement entend bien le démontrer. À cette fin, il a commandé une étude d'impact auprès de France Stratégie, le commissariat général à la stratégie et à la prospective placé auprès du Premier ministre.

Ce collège d'économistes nommés par Jean Pisani-Ferry, commissaire général de France Stratégie, a affiché son enthousiasme quant aux effets de la loi Macron sur au moins deux volets : le travail du dimanche et la généralisation du transport interurbain par autocar. Trois autres rapports d'impacts doivent suivre d'ici lundi prochain.

Des effets "extrêmement positifs"

Ainsi la mesure concernant l'autorisation d'ouverture des commerces jusqu'à 12 dimanches par an peut  avoir "de manière non-ambigüe, des effets extrêmement positifs sur l'emploi et l'activité", a expliqué à la presse Anne Perrot lors de la présentation du rapport dont elle a dirigé les travaux. Celle qui est également professeur d'économie à Paris 1 a avancé le chiffre de 22.000 créations d'emplois sur le volet des transports par autocar et estime que cette mesure devrait avoir "des effets très forts sur l'activité".

Pour établir leurs projections, les économistes se sont appuyés sur l'expérience d'autres pays qui ont appliqué des mesures similaires. L'exemple britannique a notamment inspiré les économistes concernant la libéralisation des transports par autocar.

L'Assemblée nationale discute et pose des amendements

Le projet de loi Macron est en cours de discussion à l'Assemblée Nationale. D'ores et déjà, des amendements ont été adoptés par les députés. Ainsi, les maires doivent retrouver le droit de fixer le nombre de dimanches ouverts par an. Les députés ont estimé que pour certaines régions l'ouverture douze dimanches par an étaient inadaptée, fixant ainsi un plafond.