France : vers 0,4% de croissance au premier trimestre

Par latribune.fr (avec AFP et Reuters)  |   |  322  mots
Le taux d'utilisation des capacités de production progresse de 0,5 point à 76,9%, son meilleur niveau depuis août 2012.
La croissance de l'économie française devrait accélérer, après 0,1% au quatrième trimestre 2014, a annoncé lundi la Banque de France.

La croissance de l'économie française devrait atteindre 0,4% au premier trimestre 2015, prévoit la Banque de France dans sa première estimation fondée sur son enquête mensuelle de conjoncture pour janvier publiée lundi 9 février.

L'Insee anticipe pour sa part une croissance de 0,3% au premier trimestre 2015 qui ferait suite à une progression de 0,1% du produit intérieur brut du quatrième trimestre 2014 attendue par l'institut comme par la Banque de France. Le chiffre officiel de la croissance du dernier trimestre de 2014 sera connu vendredi.

Le gouvernement vise une croissance de 1% sur l'ensemble de l'année 2015, après 0,4% l'an dernier. La Commission européenne a annoncé la semaine dernière qu'elle prévoyait également 1% en 2015, contre une estimation précédente de 0,7%.

Les carnets de commande jugés "corrects"

L'enquête de la Banque de France sur le mois de janvier fait apparaître une hausse d'un point de l'indicateur du climat des affaires dans l'industrie, à 97, et une stabilité de celui des services, à 91. L'indicateur du secteur du bâtiment est lui en baisse d'un point, à 90.

Pour l'industrie, les chefs d'entreprise interrogés font état d'une nette hausse de la production et des livraisons, tout particulièrement dans la chimie, la pharmacie et les matériels de transport, y compris l'automobile. Les commandes augmentent "sensiblement" et les carnets sont jugés "corrects" dans l'ensemble, ajoute la Banque de France.

Le taux d'utilisation des capacités de production progresse de 0,5 point à 76,9%, son meilleur niveau depuis août 2012.

Perspectives négatives pour le BTP

Les chefs d'entreprise anticipent une nouvelle hausse de la production en février. Dans les services, l'activité a augmenté "légèrement", les effectifs sont stables et les prix continuent de baisser.

Dans le bâtiment, les carnets de commandes se dégradent à nouveau, les effectifs continuent de baisser, les prix des devis baissent et les chefs d'entreprise prévoient une nouvelle diminution de leur activité en février.