Loi Macron : un "49-3" car "on n'avait pas de risques à prendre"

Par latribune.fr (avec AFP et Reuters)  |   |  234  mots
François Hollande a également estimé qu'il n'y avait "pas de majorité alternative" et que le vote jeudi soir sur la motion de censure déposée par l'opposition (UMP-UDI) "le montrera".
En conseil des ministres, François Hollande a estimé l'application de cet article, qui permet le passage en force de la loi sur l'activité et la croissance, nécessaire "pour aller vite".

Le président de la République s'est exprimé, au lendemain du passage en force à l'Assemblée nationale sur la loi sur l'activité et la croissance. En  ouvrant le conseil des ministres, mercredi 18 février, François Hollande a "rappelé que la décision d'appliquer l'article 49-3 de la Constitution a été prise "pour aller vite, qu'on n'avait pas de temps à perdre ni de risques à prendre", a rapporté Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement.

Les propos du président de la République font écho à ceux de Manuel Valls, tenus sur BFM TV, mercredi matin. Ce dernier a par ailleurs ajouté être prêt à utiliser à nouveau le "49-3" lors de l'examen en deuxième lecture à l'Assemblée de son projet de loi sur la croissance et l'activité.

"Pas de majorité alternative"

François Hollande a également estimé qu'il n'y avait "pas de majorité alternative" et que le vote jeudi soir sur la motion de censure déposée par l'opposition (UMP-UDI)  "le montrera", a souligné le porte-parole.

Par ailleurs, toujours selon Stéphane Le Foll, le président de la République "a rappelé que l'on devait apporter aux Français des solutions" avec cette loi Macron sur l'activité, la croissance et l'emploi.

"Cela nécessitera de poursuivre l'action de réforme pour redresser l'économie et garder cette ligne directrice qui est celle de l'égalité", a expliqué Sébastien Le Foll.