Chute de la popularité de Manuel Valls et François Hollande en février

Par latribune.fr  |   |  319  mots
François Hollande et Manuel Valls sont en rechute dans le baromètre de popularité
Les deux têtes de l'exécutif français sont en net recul dans le baromètre IFOP publié ce dimanche par la JDD.

Est-ce déjà la fin de l'effet « Charlie » ? Après la très forte hausse de popularité des deux têtes de l'exécutif en janvier, François Hollande et Manuel Valls accusent à nouveau une forte baisse dans le baromètre IFOP publié par le JDD ce dimanche 22 janvier et réalisée du 12 au 21 janvier.

Hollande en recul de 5 points

François Hollande perd ainsi 5 points d'opinion favorables à 24 %. En termes de sympathies politiques, le président de la République ne progresse que chez les proches d'Europe Ecologie Les Verts (+ 9 points à 41 % d'opinions favorables). Il recule fortement au centre et à droite, notamment au ModDem (-20 points), à l'UDI (-9 points) et à l'UMP (-8 points). Il est aussi en recul de popularité à gauche : - 7 points chez les sympathisants socialistes (qui restent cependant 66 % à disposer d'une opinion positive du chef de l'Etat) et -8 points chez les sympathisants Front de Gauche (à 27 % d'opinons favorables).

Valls en recul de 7 points

Manuel Valls, de son côté, voit sa cote de popularité reculer de 7 points à 46 % d'opinions favorables. Il retombe donc sous les 50 % d'opinions favorables après avoir franchi ce seuil en janvier 2015. Là aussi, les sympathisants du centre et de la droite semblent se détourner du premier ministre : -15 points dans l'électorat UDI, -13 dans celui de l'UMP, -9 au MoDem. Il perd aussi 11 points de sympathie parmi les sympathisants du Front de gauche et 5 points chez les sympathisants socialistes. A noter cependant que 83 % des proches du PS disent avoir une opinion positive du chef du gouvernement.

Nouvelles conditions

L'approche des élections départementales, le débat sur la loi « Macron » et l'atténuation de l'émotion qui a fait suite aux attentats des 7,8 et 9 janvier ont sans doute contribué à ce recul. Il semble que la démonstration d'autorité de l'exécutif en imposant la loi « Macron » par le biais de l'article 49-3 de la Constitution n'ait pas contribué à stopper cette chute de popularité.