Paradis fiscaux : l'OCDE vide sa liste noire mais complète sa liste grise

Par latribune.fr  |   |  216  mots
Le secrétaire général de l'OCDE a annoncé ce mardi que les quatre pays (Uruguay, Costa Rica, Philippines et Malaisie), qui figuraient sur la "liste noire" des paradis fiscaux, avaient pris l'engagement de respecter les normes fiscales internationales. Du coup, il ne reste qu'une "liste grise" de 42 pays devant encore faire des efforts de transparence et de coopération fiscales.

"Jeudi dernier, nous avons communiqué au G20 le fait qu'il y avait quatre juridictions qui n'appliquaient pas encore largement la norme internationale" en matière d'échanges d'informations fiscales, a rappelé Angel Gurria, secrétaire général de l'OCDE, lors d'une conférence de presse ce mardi à Paris, citant l'Uruguay, le Costa Rica, la Malaisie et les Philippines. "Aujourd'hui, ces quatre juridictions se sont toutes depuis lors engagées pleinement à procéder à des échanges de renseignements fiscaux en fonction de la norme OCDE".

Du coup, l'Uruguay, le Costa Rica, les Philippines et la Malaisie devraient donc rejoindre les 38 pays inscrits sur la "liste grise" publiée par l'OCDE, qui regroupe les pays ayant pris l'engagement d'échanger des renseignements fiscaux mais n'ayant pas encore signé douze accords bilatéraux avec des Etats membres de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques, qui regroupe les trente économies les plus développées de la planète).

"Des 84 juridictions que l'OCDE suit régulièrement, il n'y en a plus aucune qui relève" de la "liste noire", a ajouté Angel Gurria, se félicitant d'un "progrès tout à fait significatif" permis par la mobilisation des dirigeants réunis à Londres le 2 avril pour le sommet du G20.

(retrouvez le communiqué de l'Ocde du 7 avril 2009).