La Grèce et Angela Merkel font reculer l'euro

Par latribune.fr  |   |  231  mots
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L'euro baissait face au dollar ce vendredi, pénalisé par les inquiétudes persistantes des investisseurs sur la santé de la Grèce et la possible contagion au sein de la zone euro. Les propos de la chancelière allemande n'ont rien arrangé.

Trou d'air pour l'euro ce vendredi. En fin de matinée, l' euro cotait 1,4398 dollar contre 1,4501 jeudi soir vers 22 h GMT à New York, et après être tombé à 1,4378 dollar, un plus bas depuis le 8 janvier.

L' euro souffre des craintes continues sur la capacité de la Grèce à rétablir son économie et d'un renforcement des inquiétudes sur la situation fiscale d'autres pays de la zone euro, notamment le Portugal.

Le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, a indiqué jeudi que la Grèce ne bénéficierait pas d'un traitement spécial et que l'institution examinera attentivement le programme de stabilité du gouvernement grec. Cependant, ces commentaires n'ont pas calmé les inquiétudes des analystes.

En outre, la chancelière allemande, Angela Merkel, a ouvertement craint dans un discours rendu public jeudi, que "l'euro ne traverse dans les prochaines années une phase très difficile", la crise financière grecque suscitant des inquiétudes pour la cohésion des pays de la zone euro.

L'euro était également pénalisé par le recul de l'excédent commercial de la zone euro en décembre par rapport à novembre, selon Eurostat, alors que les inquiétudes sur l'impact de l'euro fort grandissent. Par ailleurs, l'inflation dans la zone euro a accéléré en décembre à 0,9% sur un an, atteignant son plus haut niveau depuis dix mois.