Le baril n'en finit plus de baisser

Par latribune.fr  |   |  239  mots
Le prix du baril n'en finit pas de dégringoler avec des volumes d'échange quasiment records. L'envol du dollar face à un euro déprimé par la crise grecque pèse sur les cours, la hausse des stocks de brut américains aussi.

Le pétrole a encore fortement baissé ce vendredi sur le marché new-yorkais, pénalisés par la nervosité des investisseurs et leurs inquiétudes grandissantes sur la qualité de l'endettement des pays de la zone euro.
 

Le contrat juin sur le brut léger américain a fini sur une un recul de deux dollars, soit 2,59%, à 75,11 dollars le baril. Le Brent de la Mer dur Nord a cédé 1,52 dollar (-1,92%) à 78,31 dollars.
 

La veille, le baril avait déjà perdu 2,86 dollars à 77,71 dollars après avoir crevé le plancher des 80 dollars la veille. Sur le marché américain, le Nymex, 560.000 contrats ont été négociés jeudi soit le deuxième plus fort niveai de son histoire.

Ce mouvement est aussi lié à la forte remontée du dollar face à l'euro  ces derniers jours en raison des craintes persistantes sur l'économie grecque mais aussi sur l'Espagne, le Portugal et ddésormais l'Italie.

La chute des cours avait été accentuée mercredi par l'annonce par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) d'une augmentation bien plus forte que prévue des stocks  de pétrole brut aux Etats-Unis, en hausse de 2,8 millions de barils la semaine dernière, reflétant la faiblesse de la demande. Il en va de même pour les produits raffinés avec des stocks d'essence en hausse de 1,2 million de barils et des produits distillés (gazole, fioul de chauffage...) en progression de 600.000 barils.