Calme précaire dans les rues du Caire

Par latribune.fr  |   |  170  mots
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Alors que le peuple demande le départ du président Moubarak, les manifestations de mardi ont fait trois morts dans la capitale. Le mouvement de protestation devrait se poursuivre aujourd'hui, malgré l'interdiction des pouvoirs publics.

Un calme précaire est revenu ce mercredi matin dans les rues du Caire, au terme d'une journée de manifestations sans précédent contre le président égyptien Hosni Moubarak, au pouvoir depuis la fin 1981.

La police a eu recours aux gaz lacrymogènes et aux canons à eau aux premières heures de mercredi pour disperser des manifestants qui occupaient encore la place Tahrir, dans le centre de la capitale. A l'aube, les rues avaient retrouvé une apparence normale, et la circulation était fluide dans la ville.

Certains manifestants ont annoncé leur intention de se regrouper durant la journée de mercredi. Les forces de sécurité, elles, ont indiqué que les manifestants ne seraient pas autorisés à se rassembler.

Deux manifestants et un policier ont été tués dans les affrontements de mardi. Outre Le Caire, des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes du pays, dont Alexandrie et Assouan, où la foule, inspirée par l'exemple tunisien, dénonçait la pauvreté et la répression.