Croissance en hausse et déficit réduit pour l'Allemagne

Par latribune.fr  |   |  284  mots
En Allemagne, une croissance de 2,8% du PIB et un déficit de 1,7% sont espérés en 2011 par cinq instituts de statistique. Le gouvernement était moins optimiste et les chiffres de la production industrielle pour février annoncent un début de ralentissement dans ce secteur.

Une croissance en hausse de 2,8%, un déficit sous la barre des 3% imposés par les critères de Maastricht... Les instituts de statistiques allemands affichent leur optimistes pour 2011 dans leur dernier rapport semestriel. Pour 2012, c'est encore mieux puisque le déficit prévu se réduirait à 0,9% du PIB.

Le gouvernement  est un tout petit peu moins confiant puisqu'il table sur un déficit bien plus élevé à 2,5% même s'il passerait alors en dessous du seuil imposé par le Pacte européen. Pour l'instant, Berlin mise aussi sur une croissance du PIB un peu plus faible, à 2,5%. Ces chiffres devraient être révisés dans ses prochaines prévisions publiées mi-avril.

Le chômage passerait sous la barre des 7%

Les instituts sont positifs pour l'ensemble des données économiques. Ainsi, ils prévoient en moyenne 2,89 millions de chômeurs outre-Rhin en 2011, soit un taux de chômage de 6,9%. La part de la population active sans emploi baisserait encore l'année suivante à 6,5%, soit 2,71 millions de chômeurs. Pour l''inflation, le taux prévu en 2011 est de 2,4%. Il descendrait à 2% en 2012.

Les signes étaient déjà encourageants en 2010 pour la première économie d'Europe. Le produit intérieur brut a progressé de 3,6% et le déficit reculé à 3,3% du PIB.

Ralentissement de la production industrielle en février

Seules la flambée du prix pétrole et la crise de la dette dans la zone euro sont susceptibles d'entacher ces bons résultats.  Parmi les chiffres annoncés le 7 avril, ceux de la production industrielle indiquent un léger ralentissement de l'activité dans le secteur. La production industrielle allemande augmenterait ainsi de 1,6% en février contre 2% le mois précédent, selon le ministère de l'économie.