Invité par l'agence Reuters à commenter les dernières statistiques de l'emploi aux Etats-Unis, le secrétaire général de l'OCDE a admis que la croissance de l'économie au niveau mondial montrait quelques signes de faiblesse. "Certaines informations.... confirment sans doute une probable matérialisation de certains risques baissiers que nous avons évoqués", a-t-il indiqué en marge d'une conférence à Ottawa. Et d'ajouter : "Au sein même d'une reprise généralisée, nous assistons à un ralentissement".

L'Ocde avait déjà fait savoir le mois dernier que diverses menaces pesaient sur la croissance mondiale. La hausse du prix du pétrole ainsi que les crises des dettes souveraines en Europe pouvant mener à une période de stagflation. Dans ses propos, Angel Gurria a également fait preuve d'une certaine prudence face au crédit, constatant que l'offre et la demande fléchissent toutes deux.

Le secrétaire général de l'Ocde a enfin souligné que les niveaux de déficit et d'endettement étaient insoutenables dans de nombreux pays et que les gouvernements seraient tentés de différer leur consolidation budgétaire dans un contexte de ralentissement de la croissance.