Code éthique strict pour Christine Lagarde au FMI

Par latribune.fr  |   |  282  mots
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Christine Lagarde prend ce mardi les rênes du FMI. Une lettre d'introduction lui rappelle les règles d'éthique.

Plus question d'entacher l'image du FMI. Au premier jour de sa prise de fonction, ce mardi, les consignes sont strictes pour Chritsine Lagarde. "En tant que directrice générale vous devrez observer les règles d'éthiques les plus élevées, respecter les valeurs d'intégrité, d'impartialité et de discrétion", impose ainsi le conseil d'Administration du Fonds monétaire international dans une lettre publiée sur son site.

"Vous devrez même éviter de donner l'apparence d'une mauvaise conduite", précise ce document. Loyauté exigée et conflits d'intérêts proscrits pour l'ancienne ministre de l'Economie française qui devra suivre une formation spéciale sur les règles d'éthique.

L'affaire Tapie

En France, Christine Lagarde est toujours menacée de voir s'ouvrir contre elle une enquête pour abus d'autorité dans l'affaire Tapie. En 2007, elle avait en effet confié à un arbitrage privé la résolution du litige opposant Bernard Tapie au Crédit Lyonnais dans le cadre de la vente d'Adidas. A l'issue de cet arbitrage, l'ancien propriétaire de la marque de vêtements avait obtenu 285 millions d'euros d'indemnités. La Cour de justice de la République doit se prononcer sur l'opportunité d'une enquête.

Par ailleurs, les finances personnelles de Christine Lagarde, qui obtiendra 320.000 euros par an de rémunération, seront scrutées de près via la transmission d'une déclaration personnelle à un membre de l'équipe de direction. Aucune cadeau, faveur ni même gratification ne lui est autorisée.

La nouvelle directrice générale du FMI, qui devra s'attaquer au dossier grec, s'exprimera mercredi en milieu d'après-midi heure française pour une première conférence de presse.